Un article du Dossier

Le secteur automobile ne tire plus son épingle du jeu

Reflétant le grand écart des richesses au sein de la société libanaise, les ventes de voitures de luxe n’ont pas pâti au premier semestre de la morosité qui marque le secteur. Au contraire, certaines marques affichent même de belles progressions. Quelque 18 Ferrari ont ainsi été écoulées au cours des six premiers mois de l’année, contre aucune à la même période de l’an dernier, tandis que quatre Lamborghini ont été vendues, contre une seule au premier semestre 2014, soit une croissance de 300 % en rythme annuel.
Les Porsche, grandes favorites des Libanais, ont également progressé, enregistrant 188 ventes sur les six premiers mois, contre 130 à la même période de 2014. Enfin, une seule vente de Rolls Royce a été consignée fin juin, contre aucune il y a un an.
En revanche, les voitures Bentley et Maserati ont accusé une baisse respective de 42,9 % et 24,2 %, avec quatre et 25 ventes au premier semestre. « Il s’agit de contractions cycliques. Sur le créneau très haut de gamme, les évolutions peuvent paraître impressionnantes, parce que les volumes concernés sont limités », explique Wissam Trad, directeur général de Saad & Trad, qui commercialise, entre autres, les voitures Jaguar, Bentley et Lamborghini. La dynamique est aussi très liée au cycle des modèles. La forte croissance des ventes de Lamborghini s’explique par exemple par l’introduction du modèle Huracan en 2014. »
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