Un article du Dossier

La difficile survie des hôtels libanais

Directrice générale du Kempinski Summerland Hotel & Resort à Ramlet el-Baida.

Quand est prévue l’ouverture du Kempinski ?
Le Kempinski Summerland Hotel & Resort Beyrouth ouvrira officiellement cet été 2016 en lieu et place du mythique Summerland fermé depuis le milieu des années 1990. Il disposera de 153 chambres et suites aux décors méditerranéens, ainsi que de plusieurs piscines, de la “cascade” qui a fait la réputation du lieu, d’une plage de sable privée, d’un tennis, d’une salle de sport, de grands jardins, d’un spa, de salles de réception et de plusieurs restaurants et bars. L’établissement vise une clientèle touristique, pour des voyages d’affaires et pour des mariages.

Pourquoi ouvrir un établissement Kempinski au Liban ?
Kempinski s’intéresse à des lieux d’exception à travers le monde, et le Summerland en est un. Pour beaucoup de Libanais, cet hôtel est une institution.

Quels sont les défis auxquels vous avez fait face au Liban ?
Jusqu’à présent, notre plus grand challenge pour l’ouverture à Beyrouth a été de parvenir à recruter une main-d’œuvre qualifiée et expérimentée qui soit capable de travailler suivant les standards de luxe qui sont les nôtres. Du fait d’un certain nombre de raisons politiques et économiques, le Liban a souffert d’un vrai phénomène de fuite des cerveaux qui, au fil des années, a vidé le marché local de ses talents. Au Kempinski, nous sélectionnons et nous ne recrutons que du personnel de qualité, quitte à perdre sur la quantité. Trouver de bons candidats est un vrai défi.
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