Un article du Dossier

Les hôtels de montagne, un marché à part

Comment débute l’année 2017 par rapport à l’année 2016 ?
Ce ne sont que des prévisions, mais nous sommes optimistes. Grâce à une baisse des tensions politiques et d’importantes chutes de neige, la saison d’hiver 2017 démarre bien, alors qu’en comparaison, l’année passée était très moyenne.
Nous avions un taux d’occupation d’environ 35 %, tandis que nous démarrons plutôt autour de 45 %.

Avez-vous été affectés par la crise du tourisme ?
La majorité de nos visiteurs étrangers vient des pays arabes, donc la récente crise nous a beaucoup touchés à tel point que, par moments, nous avons perdu jusqu’à 25 % de notre clientèle.
Mais la majorité de nos réservations provient des Libanais dont le profil est très variable. Il faut donc relativiser l’impact de cette crise.

Comment gérez-vous la saison basse ?
En hiver, la neige fait le travail pour nous. En été, nous avons la montagne et la piscine. Mais entre les deux saisons, notre activité baisse fortement. À défaut de pouvoir compter sur le pouvoir d’attraction de la nature, nous nous positionnons comme une destination pour les événements d’entreprise, avec des packages et des tarifs préférentiels sur les chambres et sur la restauration dans l’idée de faire venir des groupes. De plus, nous disposons des restaurants Chez Michel et Les Caves, ce qui nous permet de créer des synergies positives entre ces établissements et l’hôtel.

Ouvert en 2005
42 chambres
Prix moyen à la nuitée (chambre de luxe) : haute saison 275 dollars − basse saison 170 dollars
Restaurant : oui
Piscine : oui

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