Rami Sayess

Quel est votre bilan de l’année 2015, êtes-vous affecté par la crise ?
Contre toute attente, 2015 a été une très bonne année pour le Four Seasons. Nous avons enregistré une nette progression par rapport aux années précédentes, notamment 2014. Nous avons réussi à surpasser nos prévisions. Le Liban a toujours été une destination touristique, en particulier pour les clients du Golfe qui aiment tant venir y faire des affaires que profiter des loisirs. 

Comment expliquez-vous cette performance ?
Au Four Seasons, nous continuons de renforcer nos liens avec nos partenaires dans le Golfe, en Europe et partout ailleurs dans le monde grâce à notre réseau d’établissements et de bureaux.
De plus, nous développons une stratégie, et notamment une campagne marketing, pour attirer la clientèle locale qui est un des piliers de notre succès depuis l’ouverture il y a six ans et nous tentons d’augmenter nos parts de marché en Jordanie, Turquie et Égypte.
Malgré les défis que doit affronter la région, 2016 est une année prometteuse. Les Libanais croient dur comme fer en leur pays et nous pouvons compter sur la diaspora. Quand les conditions seront meilleures, la reprise économique sera rapide comme cela a été le cas après chaque crise.

Vous venez d’être nommé à Beyrouth, quels sont vos projets pour la marque Four Seasons au Liban ?
Ma priorité est de bien connaître les équipes avec qui je vais travailler au quotidien, nos clients réguliers qui sont fidèles à la marque et nos propriétaires qui jouent un rôle-clé dans chacun des hôtels que nous gérons. En plus de mes fonctions de directeur général, je continue d’assumer la position de vice-président régional du groupe en charge de plusieurs établissements en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. Ces hôtels sont dirigés par de très bonnes équipes, mais mon rôle est de les soutenir et de les guider pour qu’ils atteignent leurs objectifs et fassent de nos hôtels « la première adresse dans chaque marché où nous sommes présents ».