Un article du Dossier

Nouvelle vague de complexes balnéaires

Ouvert en 1978, l’emblématique Summerland, à Jnah, à proximité du Coral Beach, a été rasé en 2001 pour laisser place à un tout nouveau projet de luxe, dont la construction a démarré en 2009 et s’achèvera au printemps 2016. Il se divise en deux parties : un hôtel cinq étoiles, quatre restaurants, deux lounges et un spa gérés par l’opérateur international Kempinski, et un “village” de huit blocs d’immeubles comprenant 73 unités. La taille des appartements varie entre 105 et 435 m², mais plus de la majorité d’entre eux sont de petites superficies – entre 105 et 130 m² – incluant des jardins privés à partir de 35 m². Le projet prévoit aussi trois piscines, une marina pour une cinquantaine de bateaux, un terrain de tennis, six bungalows à la location et près de 600 cabines qui, pour la plupart, existaient déjà dans l’ancien projet et ont été rénovées. À l’origine, la parcelle initiale totalisait 21 421 m², mais sous le gouvernement Siniora, grâce à un décret présidentiel signé le 20 juin 2009 par Michel Sleiman, la Société générale d’entreprises touristiques (SGET), propriétaire du projet, a pu exploiter 42 810 m² du domaine public maritime, et construire le spa, la marina et les restaurants. Selon Serge Carnaby, responsable des ventes et du marketing du Kempinski Summerland & Resort Beirut, le prince saoudien Mutaab bin Abdullah bin Abdulaziz, fils du défunt roi Abdallah, qui était déjà actionnaire majoritaire, a racheté l’été dernier la quasi-totalité du projet aux autres actionnaires, notamment aux membres de la famille Saab (les héritiers de Raja Saab, l’initiateur du Summerland). Le prince saoudien a racheté les parts du projet Summerland avec Salah Fustok, actuel PDG du projet, un homme d’affaires libanais établi en Arabie saoudite depuis quarante ans. Le prix au mètre carré du Summerland est aujourd’hui l’un des plus élevés de la capitale, s’échelonnant entre 18 500 et 25 000 dollars, soit des unités entre 2,3 et 12 millions de dollars. Les charges de copropriété sont en outre de 60 dollars par m². Seulement 30 % des unités ont jusqu’ici été écoulées. « Nous avons fait depuis cet été une offre sur dix appartements de petite superficie. Leurs tarifs ont été diminués de 20 à 25 %, explique Serge Carnaby. Le marché est lent ces derniers mois. Notre clientèle est constituée majoritairement d’acheteurs libanais expatriés dans le Golfe ou en Afrique et d’investisseurs fortunés des pays du Golfe. »

Propriétaire : Société générale d’entreprises touristiques (SGET)
Localisation : Ouzaï
Date de livraison : avril 2016
Nombre d’unités restantes à vendre : 49
Prix au mètre carré : de 18 500 à 25 000 dollars
Montant de l’investissement : 500 millions de dollars
Exploitation du domaine public maritime : oui

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