Un article du Dossier

Où acheter en 2011

Hamra
L’un des poumons économiques de Beyrouth est devenu au cours des dernières années une adresse résidentielle recherchée. Pourtant, vivre à Hamra n’est pas de tout repos : embouteillages, bruit, absence d’espaces verts… Mais, il y a une demande de la part de personnes qui désirent habiter à quelques minutes à pied de leur travail : des professeurs des universités voisines, des médecins des hôpitaux AUBMC, CMC, Najjar. Le plus souvent, les surfaces proposées varient entre 200 et 250 m2. Cela peut augmenter pour les biens plus dégagés avec des vues sur le campus de l’AUB, par exemple le long des rues Bliss et Makhoul. Après une hausse vertigineuse entre 2008 et 2010 (+58 %), les prix qui avaient atteint la barre des 4 000 dollars le m2 au premier étage se sont assagis depuis un an.

Situé à proximité de l’AUBMC, 124 Ras Beirut se terminera au cours de l’été 2012. Le projet comporte 26 simplex de 250 et 260 m2. Le quatrième étage est affiché à 1 175 000 dollars, c’est 9 % de plus qu’en 2010.
Avec plus de 19 000 m2 de surface résidentielle, B-Central est actuellement le projet le plus important à Hamra. L’immeuble occupe l’ancienne parcelle de l’hôpital Khalidy qui a été détruite fin juin 2011. Une ancienne maison située le long de la rue Makhoul sera préservée. Sur le reste de la parcelle s’élèvera une tour de 29 étages avec des unités de 175 à 560 m2. La grille des prix commence à 5 000 dollars le m2. Les derniers niveaux de 560 m2 surplombent le campus de l’AUB et le littoral.
Rue Makhoul à quelques mètres de l’AUB, le projet Campus Residence offre l’opportunité d’acquérir des unités de 108 m2 avec deux chambres à coucher à partir de 550 000 dollars. Livraison, fin 2012.
Rue Mansour Jurdak, le projet Daouk 3145 a été entièrement prévendu avant le début de la construction. Idem pour l’immeuble Makhoul 442, situé devant l’école Sainte-Marie et le projet Ras Beirut 489, rue Sitt Nassab.
À quelques pas du secteur Abou Taleb, Hamra 380 est le seul projet résidentiel situé directement rue Hamra. La livraison est prévue pour la fin de l’été 2011. Les unités disponibles de 165 m2 varient de 625 000 à 680 000 dollars.
Entre les rues Hamra et Bliss, The Jeanne d’Arc se termine. Pourtant, il reste encore plusieurs unités à la vente entre 997 000 et 1 090 000 dollars. Le mètre carré augmente de 50 dollars par étage. Rue Souraty, Shayboub Tower s’impose avec ses 20 étages. Les 36 unités varient de 245 à 285 m2. Pour les plus petites surfaces, les trois premiers niveaux sont affichés de 1 078 000 à 1 127 000 dollars. Le chantier doit s’achever fin 2011.
Connue pour ses pubs et ses restaurants, la rue Makdissi compte également un projet résidentiel : Village Plaza qui sera livré à la fin de l’été 2011. Les appartements de 190 et 200 m2 sont disponibles à partir de 740 000 dollars, c’est 11 % de plus qu’en 2010.
Dans la partie sud du quartier, Hamra 202 propose 28 unités de 220 m2 à partir de 900 000 dollars. Rue Abdel Menem Riad, l’immeuble Tango est toujours dans sa phase d’excavation. Le projet compte 22 unités de 240 m2 à partir de 936 000 dollars. Livraison fin 2013.

 


Clemenceau – Kantari
Intercalé entre le centre-ville et Hamra, Clemenceau s’impose peu à peu comme une adresse résidentielle appréciée, comme le démontre le nombre de nouveaux projets qui s’y trouvent : 11. Les appartements ayant une vue sur les jardins de l’ESA et le littoral se paient au prix fort. À l’intérieur du quartier, les prix au premier étage se situent sous la barre des 4 000 dollars le m2.
La présence d’anciens palais et de jardins en fait un quartier résidentiel agréable malgré l’encombrement quotidien de la rue Clemenceau qui nuit à son accessibilité. L’adresse demeure encore bon marché devant les prix pratiqués dans les quartiers voisins comme Hamra, Sanayeh et Aïn el-Mreissé.


Autour des jardins de l’ESA, deux projets : Clemenceau 306 de la société Markaz qui a été prévendu avant le démarrage des travaux et Parc Clemenceau qui n’a plus aucun appartement disponible. Rue Omar Daouk, devant la carcasse du Holiday Inn, la société ACC termine son projet Al Hosn 440, tout a été vendu dès 2009.
Rue George Cyr, Clemenceau 631 est un petit projet de 11 unités de 241 m2. La dernière disponibilité est proposée à 890 000 dollars, c’est 3 % de plus qu’en 2010. Livraison fin 2011.
Deux projets se trouvent rue Amir Omar (un axe qui relie les rues Clemenceau et Omar Daouk). Studio 442 s’étire sur 14 étages. Les logements ont une superficie de 392 m2. En fonction des étages, les disponibilités varient de 4 100 à 5 300 dollars le m2. Clemenceau 500 compte 21 appartements principalement de 240 à 325 m2. Il faut prévoir pour un 240 m2 un million de dollars au premier étage et 1 540 000 dollars pour un 275 m2 au 10e étage.
Les appartements des projets Clemenceau 446, Clemenceau 475 et Eleven0Seven ont été vendus lors de l’acquisition de la parcelle par des investisseurs. Quelques reventes sont affichées entre 3 900 et 4 200 dollars au premier étage.
Rue du Mexique à proximité de l’hôpital Trad, Clemenceau 900 propose un 255 m2 à 900 000 dollars. Livraison, fin de l’été 2011.
À proximité du Gefinor, le projet Rbeiz 98 ne compte que neuf unités de 314 à 560 m2. Le prix de départ est de 4 200 dollars le m2. Livraison fin 2011.
Rue Michel Chiha, Kantari Residence domine l’ancien bâtiment de l’université Haïgazian. Dessiné par l’architecte Nabil Azar, le projet propose des unités de 255 à 285 m2. Le premier prix est de 1 045 000 dollars.


Aïn el-Mreissé
Le quartier offre deux visages : sur le front de mer avec des projets élégants, de larges appartements avec des vues remarquables sur la mer. Ce n’est pas la partie de la corniche la plus prestigieuse du littoral de Beyrouth, pourtant le mètre carré y commence à 8 000 dollars davantage plus pour certains projets. À l’intérieur du quartier, le long des rues Dabbous et Rustom Pacha, les projets sont de gamme moyenne. Si la vue sur la mer a un prix, les tarifs pratiqués (au-delà de 3 500 dollars le m2) à l’intérieur sont souvent injustifiés, puisque l’environnement urbain est encore très décousu avec des immeubles encore dégradés ou abandonnés.

Trois projets sont en construction sur le front de mer avec des vues splendides sur la corniche. À proximité du port de pêche de Aïn el-Mreissé, Al Manara offre de larges unités de 635 m2. Il faut prévoir plus de 4 750 000 dollars pour un appartement livré “core and shell” dans sa structure béton. Le promoteur Jamil Ibrahim et ses partenaires viennent de démarrer la phase d’excavation du projet La Citadelle de Beyrouth, une tour de 34 étages avec des appartements de 685 m2. Au total, plus de 44 000 m2 de surfaces résidentielles ont été mises sur le marché. Intercalé entre les hôtels Le Vendôme et Palm Beach, le premier niveau est affiché à 8 000 dollars le m2, soit presque 5,5 millions de dollars ! Livraison en 2014. Sea View Residence bénéficie d’un site remarquable sur la corniche à l’intersection de la rue Dar el-Mreissé et l’avenue de Paris. Pour un 340 m2 au second étage, il faut débourser 3,7 millions de dollars.
Rue Van Dyke, Ain Mreisseh 390 a été vendu sur plan lors de l’achat de la parcelle en 2008. Derrière le restaurant Casablanca, l’immeuble 5th Avenue propose 14 unités de 300 m2. Pour obtenir une vue sur le littoral, il faut prévoir plus d’un million et demi de dollars. Situé dans une impasse de la rue Dar el-Mreissé, Ain Mreisseh 405 compte 12 logements de 200 m2. Le premier prix est à 900 000 dollars. Livraison, fin 2012.
Comme chaque année, de nouveaux projets se développent autour de la rue Rustom Pacha : Ain Mreisseh 256 compte neuf simplex de 175 m2. La dernière disponibilité est annoncée à 720 000 dollars. Livraison au cours de l’été 2012. À proximité de l’hôtel SAS Radisson, le projet Ain Mreisseh 154 sera livré fin 2011. Quelque 40 % des appartements de 255 m2 sont encore en vente. Le prix affiché commence à partir de 1 020 000 dollars. L’immeuble Insaf offre 18 unités de 160 m2. Les appartements disponibles varient de 592 000 à 640 000 dollars. Livraison, fin 2012.
Rue Anis al-Sheikh, 61 Ain el Mreisseh propose des unités de 250 m2 à partir de 4 000 dollars le m2. Aux étages supérieurs, les logements de 225 m2 bénéficient de vues sur la mer à partir de 5 000 dollars le m2. Livraison, fin 2011.


Manara – Jal el-Bahr
Les avenues de Paris et Charles de Gaulle font partie des plus prestigieuses adresses de Beyrouth. Les vues sur le littoral y sont saisissantes. Mais ce plaisir a un coût qui est parfois plus élevé qu’au centre-ville. La barre des 9 000 dollars le m2 est couramment affichée pour des appartements de 550 m2 en moyenne aux premiers étages. La fièvre des prix ne touche pas exclusivement les biens du front de mer, même les projets situés à l’intérieur du quartier affichent des tarifs élevés, jusqu'à 7 000 dollars le m2. En attendant que d’autres projets ne viennent les masquer, certains appartements y ont aujourd’hui des vues sur la Méditerranée.


Entre le campus de l’AUB et l’hôtel Riviera, Hochar Tower est un imposant projet qui domine la corniche. Bénéficiant d’un site remarquable, les simplex de 575 m2 ont des vues remarquables. Les budgets de cinq à six millions de dollars peuvent encore y trouver leur bonheur. Le projet compte également des rez-de-jardin de 503 et 446 m2 avec des pelouses de 50 à 60 m2 et d’un penthouse de 1 134 m2. Livraison, fin 2012.
Derrière l’hôtel Riviera, Sleit Tower compte 12 unités de 320 m2. La première disponibilité est à 1 650 000 dollars. Les travaux doivent se terminer au cours de l’automne 2011.
Les architectes ERGA ont dessiné Lighthouse Residence, un projet de 11 simplex de 470 m2 et un duplex de 800 m2. Dominant le littoral de Manara, le cinquième est annoncé à 5 170 000 dollars.
Les promoteurs Ammache et Jaroudi comptent deux projets rue Bliss. Leur argument de vente est que les appartements ont des vues sur le littoral. Un moyen de justifier des prix élevés pour des projets situés à l’intérieur du quartier : California 615 compte 10 logements de 310 m2. Les disponibilités varient de 2 170 000 à 2 570 000 dollars. Majestic Tower propose des unités de 650 m2. Il faut prévoir un minimum de 5 millions de dollars. Livraison, été 2012. Les clients qui recherchent de plus petites surfaces peuvent s’orienter vers Bliss 697 qui offre des 218 m2 à partir de 1 300 000 dollars. Livraison, début 2013.
Rue de Californie, Manara 1033 offre un appartement de 462 m2 au cinquième étage à partir de 3,2 millions de dollars. Livraison, fin 2011.
À proximité de l’ancien phare, il faut prévoir 1,95 million de dollars pour acquérir un 280 m2 dans le projet Manara 1982.
Entre le front de mer et la prochaine ambassade saoudienne, les budgets de 1 200 000 dollars peuvent s’offrir un 250 m2 dans l’immeuble Manara 3016 situé rue Nagib Ardati.


Raouché – Caracas – Sakiet el-Janzir
Avoir une vue sur la Grotte aux pigeons ou le littoral à Raouché est un privilège à Beyrouth. Les prix s’envolent. Les promoteurs n’hésitent pas à afficher le mètre carré au-delà de 10 000 dollars.
Caracas et Sakiet el-Janzir sont idéalement situés entre Manara, Hamra, Verdun et Koraytem. Cette proximité avec les principaux pôles commerciaux et les centres d’affaires de Ras Beyrouth en fait un quartier résidentiel très attractif et facile d’accès. Quelques projets y sont en cours avec un prix de départ de 3 500 à 4 000 dollars le m2, ces quartiers demeurent de parfaites solutions à moindre coût. Pourtant, Caracas n’est pas encore une adresse appréciée à sa juste valeur.


Quatre projets sont en cours de construction le long de l’avenue Charles de Gaulle. Devant l’une des attractions touristiques majeures de Beyrouth – La Grotte aux pigeons – Bahri Gardens II livrera ses 23 appartements de 575 m2 au début 2012. Les deux derniers étages sont encore sur le marché.
Dominant la baie de Ramlet el-Baida, le promoteur Jamil Ibrahim propose Carlton Residence sur l’ancien site de l’hôtel Carlton. Les 57 appartements varient de 600 à 820 m2. Le ticket d’entrée commence à 9 000 dollars le m2. Livraison, fin 2013. Toujours le long de l’avenue Charles de Gaulle, Horizon 1379 propose des simplex de 370 m2. Les prix décollent à 4 255 000 dollars au premier étage. Livraison, fin 2011.
Entre la rue d’Australie et la corniche, Al Nada Park sera livré à la fin 2011. Comptez un premier prix à 1 525 000 dollars pour un 305 m2. Le prix est inchangé depuis 2009 ! Rue Andalous, Sky Garden s’étire sur 22 étages. Si le site n’est pas directement sur le front de mer, les niveaux élevés peuvent avoir une vue sur la Méditerranée. Les disponibilités varient pour les 325 m2 de 1,9 à 2,4 millions de dollars et pour les 650 m2 de 5,1 à 6,9 millions de dollars. Rue Georges Zouein, Universal Tower propose également de larges unités de 500 m2 avec un prix de départ de 2 250 000 dollars. C’est 5 % de plus qu’en 2010.
Entre l’hypermarché Bou Khalil et l’hôtel Safir Heliopolis, la construction des 44 appartements de 430 m2 de Raouche Residence se termine. Le second étage est annoncé à 1,6 million de dollars, comme à l’été 2010 ! La facture monte à 2,5 millions de dollars pour le 19e étage. Livraison, fin 2011.
Place Sakiet el-Janzir, The Heights affiche des chiffres impressionnants : 26 étages, 19 240 m2 de surfaces résidentielles et 52 appartements de 370 m2. Une poignée d’unités sont encore sur le marché. Le neuvième étage est à 1 776 000 dollars. C’est la même valeur qu’en 2010. Livraison, fin 2013.
Trois projets sont en cours rue Salaheddine Ayyoubi à Caracas : 2091 Caracas propose de petites unités de 200 m2 à partir de 750 000 dollars. Caracas 667 compte 22 appartements principalement de 250 et 265 m2. Il faut prévoir 3 700 dollars le m2 au premier étage. Livraison, fin 2012. Le 10e étage du projet Rachid Tower est annoncé à 1 750 000 dollars pour un 330 m2.


Koraytem
Ça bouge à Koraytem ! Les grues y fleurissent dans chaque rue. En construction depuis deux à trois ans, la majorité des gratte-ciel autour du complexe scolaire du Collège protestant français entrent dans leur phase terminale. S’adressant à l’élite locale et expatriée, les logements s’étirent de 350 à 550 m2. L’absence de nouvelles opportunités foncières oblige les promoteurs à prospecter à l’intérieur du quartier. Les appartements y sont plus petits que le long de l’avenue Takieddine Solh puisqu’ils varient de 250 à 350 m2. Les prix y sont relativement stables depuis 2010.


Dominant le Collège protestant français, quatre projets sont en cours : College Park View propose des simplex de 570 m2. Les unités restantes varient de 4 300 à 4 700 dollars le m2. La fin des travaux est prévue pour juillet 2012. Zeino Tower One compte des unités de 549 à 627 m2. Il reste une poignée d’appartements de 500 m2 dans le projet Koreytem Heights de 2,5 à 3 millions de dollars. Contrairement aux projets adjacents, les réceptions ne sont pas orientées vers l’avenue Takieddine Solh, mais vers le sud pour offrir à certains étages des vues sur la mer. Livraison, fin 2011.
Le promoteur MENA Capital termine la construction de Qoreitem Gardens. Il reste pourtant plusieurs logements disponibles. Certains sont orientés vers le Collège protestant, d’autres vers l’ambassade saoudienne. Il faut compter entre 1 632 000 et 1 704 000 dollars pour un 340 m2 et 355 m2.
Rue Salaheddine Itani, il reste un appartement de 250 m2 à 1 150 000 dollars dans le projet The Green Residence. Livraison, mai 2012.
Trois projets se trouvent le long de l’avenue Takieddine Solh entre le temple protestant et le carrefour Snoubra : la société A&H Development construit The Accent, un projet de 11 simplex de 290 m2 et un duplex de 480 m2. Quelques unités sont sur le marché à partir de 1 218 000 dollars. Livraison, fin 2012. Koreytem 2136 est un petit immeuble de neuf logements de 220 m2. Il reste quelques unités aux étages inférieurs à partir de 880 000 dollars. C’est le même prix qu’en 2010 ! Koreytem Gate compte 14 appartements de 250 m2. Le cinquième étage est annoncé à 1 250 000 dollars. Livraison, été 2012.
Rue Madame Curie, l’architecte Charles Hadifé a dessiné des appartements de 325 m2 dans le projet Koreytem 2020. Livraison, fin 2012. Le premier prix est de 1 300 000 dollars. Dans le même secteur, la construction de l’immeuble Tarek Ben Ziad se termine. Il faut payer plus de 2 millions de dollars pour un 424 m2. Rue Hamadé, Momtaz Towers compte deux tours de 19 étages avec des unités de 250 à 350 m2. Pour les plus larges unités, le premier étage est annoncé à 1 750 000 dollars. Fin des travaux, début 2013.



Avec plus de 24 600 m2 de surface résidentielle et 44 appartements de 548 à 620 m2, Verdun Gardens est le plus grand projet actuel dans le quartier. Alors que tous les autres immeubles de la rue Verdun proposent de petites surfaces, Verdun Gardens maintient le cap avec de larges appartements. Dessiné par le cabinet Laceco et développé par le groupe Horizon, plus de 40 % des unités ont déjà trouvé preneur. Le mètre carré commence à 5 500 dollars. À proximité des restaurants Scoozi et Mandarine, il reste cinq appartements de 250 m2 à vendre dans le projet Verdun Gate Residence. En fonction des étages, les disponibilités varient de 1,75 à 2,15 millions de dollars. Livraison, été 2012. Après avoir proposé de larges appartements, les promoteurs MedProperties de Verdun Heights ont redéfini les espaces pour offrir des unités plus petites de 268 à 360 m2. Le premier prix est de 5 200 dollars le mètre carré au second étage. Livraison au printemps 2013.
Dans le secteur Tabet, Ghazal Residence compte des unités de 278 m2 à partir de 900 000 dollars. Livraison, été 2013. Rue Riad Taha, Verdun 1459 dispose de 13 unités de 278 m2. Compter 1 250 000 dollars pour le septième étage. Livraison, fin 2011.
Le quartier Aïn el-Tiné compte trois projets : tous les appartements – simplex de 290 m2 et duplex de 510 m2 – du Palacio Verdun Residence ont été vendus avant la fin de la phase d’excavation. Ain el Tineh 1651 propose des unités de 500 à 1 000 m2. Le premier prix est à 3 millions de dollars. Dessiné par le cabinet ERGA, le projet Titanium sera livré à la fin 2013. Les 87 unités sont réparties dans deux tours T1 et T2. Du premier au 10e étage, les logements font 285 et 315 m2. À partir du 11e étage, l’orientation change avec les réceptions tournées vers la mer. Les appartements varient de 290 à 340 m2. Le premier prix est de 1 567 000 dollars.


Ramlet el-Baïda
Le littoral de Ramlet el-Baïda reste une adresse très appréciée par les clients fortunés locaux, expatriés et arabes. Si la demande existe, l’offre est limitée puisque les projets n’y sont pas très nombreux. Les dernières disponibilités commencent à 8 500 dollars le m2. Pour résider à Ramlet el-Baïda, il faut se “contenter” d’une adresse rue Farid Trad, Salwa Nassar ou Peter Medawar. Les vues sur la mer ne sont pas garanties, mais les résidents sont prêts à débourser un minimum de 5 000 dollars pour une résidence ou un pied-à-terre.


Deux projets sont encore en construction le long de l’avenue Rafic Hariri qui est face à la mer. Sur 42 appartements de 536 à 555 m2, il reste une poignée d’appartements disponibles. La construction de l’immeuble Sunset Gardens se termine. Les 28 unités de 555 m2 ont été entièrement vendues depuis 2010. Finalement sur le front de mer, il ne reste actuellement que quelques unités dans l’immeuble Sands Tower. Signé de la société Tajco, le projet compte 14 appartements de 536 m2. La première disponibilité est annoncée à 4 530 000 dollars. Livraison, été 2013. Le même promoteur développe également Waves Tower, rue Thomas Edison : 28 logements de 388 à 400 m2. Les unités restantes sont disponibles à partir de 3 millions de dollars. Avec ses 22 étages, Palou Tower surplombe l’ancien jardin public de Ramlet el-Baïda. Les appartements de 530 m2 bénéficient également de vues dégagées sur la Méditerranée. Les dernières disponibilités varient de 4,6 à 5,3 millions de dollars.
Rue Iskandar Ammoun, pour 1 200 000 dollars il est possible d’acquérir un 300 m2 dans le projet Glory qui se termine au cours de l’été 2011.
À proximité du Beaurivage, l’immeuble Azur Tower compte 22 appartements de 400 m2. Le premier prix commence à 1,7 million de dollars. Le projet Manal dispose de neuf simplex de 395 m2. Les dernières disponibilités s’étalent de 2,2 à 2,55 millions de dollars. Livraison, début 2012.
Avec ses 23 étages, Mirna Tower domine la rue Peter Medawar. Plusieurs appartements de 540 m2 sont encore à la vente, pourtant la livraison est prévue fin 2011. Il est vrai que le premier prix est à 3 millions de dollars. Toujours sur la même rue, l’immeuble Picasso propose des 365 m2. Le huitième étage est annoncé à 2 050 000 dollars. Livraison, fin 2011.
La rue Farid Trad qui traverse du nord au sud le quartier Ramlet el-Baïda compte également plusieurs projets : il faut compter au minimum 2 700 000 dollars dans l’immeuble Ramleh 4277 pour acquérir un 450 m2. Livraison, fin 2012. Sabbah Residence affiche 2,2 millions de dollars pour un 432 m2. Deux simplex de 410 m2 sont également disponibles dans le projet Skyline. Mais il faut débourser de 1 845 000 à 2 100 000 dollars. Livraison, fin 2011.


Tallet el-Khayat – Unesco
Avec une dizaine de projets en cours de construction, Tallet el-Khayat reste l’un des secteurs les plus dynamiques du marché à Beyrouth. Son plan urbain orthogonal, ses immeubles alignés les uns après les autres et l’absence de commerce en font une destination appréciée pour son calme et sa proximité de Verdun, de Hamra et du centre-ville.
Intercalé entre Verdun, Ramlet el-Baïda et Wata Mousseitbé, le quartier Unesco est en plein développement. Les dernières parcelles sont exploitées les unes après les autres par les promoteurs qui y voient une nouvelle destination résidentielle.


Rue du Magistrat Youssef Najjar, la construction des 38 appartements de 275 m2 du projet Alia & Hala se termine. Le second étage est affiché à 1,1 million de dollars. Également sur la même rue, le quatrième étage de 260 m2 de l’immeuble Jolie Residence est annoncé à 1,2 million de dollars. Rue Mazraa, le promoteur BEAM termine également son projet City Heights 2 avec des unités de 220 m2. Les prix s’étirent de 800 000 à 1 100 000 dollars.
Hill Top Residence est le projet résidentiel le plus important de Tallet el-Khayat. Associés aux Makassed, les promoteurs ACW construisent 66 unités de 335, 370 et 465 m2. Plus de 75 % du projet est déjà vendu. La valeur du mètre carré commence à 4 200 dollars. Livraison, été 2013.
Deux projets se trouvent rue Tamer Mallat : Onsi 3773 sera terminé à la fin 2012. Les appartements de 282 m2 sont proposés de 1,2 à 1,3 million de dollars, c’est 3 à 9 % plus cher qu’en 2010. L’immeuble Talleh 2550 compte des unités de 373 à 389 m2. Le prix de départ est affiché à 2,1 millions de dollars. Fin des travaux, été 2012.
Autour de la place Habib Abi Chahla, Unesco 2803 propose de petites unités de 213 m2. Il faut compter 1 million de dollars pour le troisième étage. Livraison, été 2012. Rue Chebli Mallat à proximité de l’église Mar Charbel, Unesco 5156 offre des appartements de 350 m2 à partir de 1 365 000 dollars. Livraison, fin 2012. Toujours dans la même rue, Unesco Twin Towers compte 26 logements de 290 et 360 m2. Les prix commencent à partir de 4 500 dollars le m2. Livraison, fin 2011.
La société GECC compte deux projets : United GECC propose des appartements de 285 et 340 m2. Le second étage est affiché à 1,4 million de dollars. Livraison, été 2013. La phase d’excavation du projet Unesco 4191 vient de démarrer. On annonce 6 000 dollars le m2. Les appartements varient de 227 à 340 m2.


Sanayeh
Vivre à proximité du jardin Sanayeh est devenu un luxe. Le mètre carré gravite autour de la barre des 4 000 dollars. C’est presque aussi cher qu’à Hamra et Clemenceau ! Longtemps ignoré des investisseurs, le secteur compte plusieurs projets avec des appartements principalement de 240 à 260 m2. Que ce soit d’anciens immeubles ou des parkings, peu de parcelles résistent à l’appétit des promoteurs encouragés par une demande croissante.

La réussite du projet Garden View Residence dont la façade orientée vers l’ouest domine le jardin public a sans doute redynamisé le marché dans le secteur de Sanayeh. Les prix ont augmenté de 86 % en l’espace de quatre ans. Aujourd’hui, il faut payer 1 250 000 dollars pour s’offrir un 360 m2 au premier étage. Rue Alameddine, Borj Madina 5 domine le jardin Sanayeh. Tous les appartements de 265 m2 ont été vendus, alors que la fin des travaux n’est prévue qu’au printemps 2012.
Bien que les vues sur le jardin ne soient pas garanties, El Ekram Residence 2 affiche 1 million de dollars pour un 260 m2 au premier étage. Le mètre carré augmente de 50 dollars par étage. Même spécificité pour le projet Sanayeh 2994. Pourtant, le premier niveau de 240 m2 y est plus cher à 1,1 million de dollars. Livraison au cours de l’été 2012.
Le projet Baadarani Gardens propose 12 simplex de 244 m2. Le prix de départ est de 976 000 dollars. Livraison, été 2013.
 

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