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Kfardebiane poursuit sa mue

Le long de l’ancienne route de Faraya, entre la source Nabeh el-Assal et le barrage militaire de San Antonio, une demi-douzaine de petits projets immobiliers sont en chantier, avec pas plus de cinq ou six unités chacun. À l’inverse des grands complexes de “gated communities”, ils attirent une clientèle à la recherche de calme et de tranquillité, qui utilise les chalets été comme hiver. Certains projets se développent en particulier à Val de Neige, une région gérée par un comité de propriétaires qui existe depuis les années 60 et qui propose aussi un certain nombre de chalets à la location. Les prix au mètre carré fluctuent entre 1 900 et 3 000 dollars, avec des petites superficies en vente à partir de 210 000 dollars. Une quinzaine d’unités, qui seront toutes livrées d’ici à novembre 2015, restent encore sur le marché. Le prix du foncier dans la région varie en moyenne entre 500 et 700 dollars par mètre carré.

Melaleuca Hills

Livré en décembre 2014 après un an et demi de travaux, le Melaleuca Hills (du nom d’une plante) se situe près de Nabeh el-Assal, avant d’arriver à Val de Neige. Le projet appartient au groupe Kobbani, qui a déjà construit une villa dans la région. Il se compose de six chalets de 110 à 120 m², dont quatre n’ont pas encore été écoulés. Une place de parking est prévue pour chaque logement, ainsi que des jardins de 50 ou de 120 m². Le prix des unités varie entre 1 900 et 2 100 dollars le mètre carré, selon les vues offertes dans les chalets. « Malgré le ralentissement du marché, nous envisageons de lancer un autre projet près de celui-ci, probablement avec des unités de 100 m² », assure Wassim Kobbani, chef de projet au sein du groupe éponyme.

Quattro

Le Quattro se situe dans la zone résidentielle de Val de Neige. Il appartient à deux associés, Élie Kassis et Rami Skaff, qui ont chargé le bureau d’architecture Erga de réaliser le design du projet. Le Quattro, qui s’achèvera en juin 2015, propose encore deux chalets de 100 m² à vendre, dont l’un seulement possède un jardin de 90 m². « Nous n’avons vendu aucune unité en 2014, mais ne voulons pas brader nos chalets, qui restent toujours affichés à 3 000 dollars le m² », explique le promoteur Élie Kassis.

Le Hameau du Val de Neige

Toujours localisé dans le secteur du Val de Neige, Le Hameau du Val de Neige a été lancé par Zeina Khawam et un autre associé au cours de l’été 2012, et doit être livré en mars 2015. Sur les cinq chalets, deux restent à vendre, d’une surface intérieure de 200 m², avec 92 m² de jardins privatifs, soit un prix unitaire de 620 000 dollars. Deux places de parking, ainsi que des caves et un local technique sont également prévus. « Nous avons vendu une unité en 2014, le marché immobilier est victime de la crise dans le pays et plus largement dans la région », estime Zeina Khawam.

Kfardebiane 1744

Kfardebiane 1744 est le troisième projet en cours de construction à Val de Neige, débuté l’année dernière. Lancé par le promoteur Bassam Najjar, il comporte six unités de superficies variant entre 200 et 300 m². Quatre chalets, avec des jardins oscillant entre 12 et 150 m², sont toujours sur le marché, six mois avant la livraison programmée. Le tarif demandé par le promoteur est en moyenne de 2 500 dollars par m². Les unités sont équipées d’une cave et de deux places de parking.

Kfardebiane 180

Kfardebiane 180 se situe à proximité de l’hôtel San Antonio, dans une zone où se développent plusieurs enseignes commerciales. Le projet, qui appartient au promoteur Édouard Aoun, sera livré en novembre 2015. Deux triplex de 140 m² avec un jardin de 50 m² sont à vendre à 3 000 dollars le m², tandis que le duplex de 110 m² sans jardin est affiché à
2 600 dollars le m². « Nous avons vendu trois unités en 2014 dans notre cercle élargi de connaissances », raconte Édouard Aoun. « La demande s’oriente vers des superficies entre 50 et 100 m². Ce sont principalement des jeunes familles, qui désirent temporairement de petites tailles, en attendant d’investir dans de plus grands chalets quand leur famille se sera agrandie », poursuit le promoteur.



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