Dessiné par les architectes suisses Herzog et de Meuron, Beirut Terraces est l’un des projets immobiliers les plus importants du centre-ville de Beyrouth avec environ 60 000 m2 de surface résidentielle et commerciale. Afin de dynamiser ses ventes, le promoteur
Benchmark propose aux futurs résidents une formule de location avec option d’achat.
Entretien avec Bassim Halaby, président-directeur général de Benchmark.

Quand Beirut Terraces sera-t-il terminé ?
Les travaux sont terminés et la livraison d’appartements a déjà commencé. Les premiers habitants commenceront à y résider en janvier 2017.

Quel est le concept du projet ?
Beirut Terraces est un village vertical avec 130 appartements dont aucun n’est identique à l’autre. Les surfaces varient de 250 à 1 050 m2. Le concept est d’offrir de larges terrasses comme un prolongement des appartements vers l’extérieur. L’immeuble qui s’étire sur 25 étages est une prouesse architecturale. Depuis que l’immeuble est fini, les gens comprennent que nous avons relevé le défi.

En quoi le projet était-il un défi ?
C’était un pari de construire cet immeuble aussi original et sophistiqué. Le deuxième défi était le timing du projet. L’immeuble a été lancé alors que les conditions du marché immobilier étaient difficiles. Malgré cela, Beirut Terraces a été livré dans les temps et suivant le budget prévu.

Le centre-ville compte plusieurs grands projets comme Damac Tower, Venus Towers et 3Beirut. La concurrence est forte. Quelle a été votre stratégie pour attirer les clients ?
Beirut Terraces a une architecture et un concept à part. Notre projet est différent de la concurrence, c’est ce qui fait notre force. Nous nous adressons à une niche très spécifique de clients. C’est pour cela que notre manière de communiquer ne peut pas être conventionnelle. Pendant la construction, nous n’avons pas été très agressifs dans les publicités comme le sont d’autres projets classiques. Nous avons surtout utilisé nos réseaux et nos connaissances. Nos clients nous ont aussi aidés à attirer de nouvelles personnes. Dernièrement et depuis que le projet est fini, nous communiquons en ligne via les réseaux sociaux comme Facebook, LinkedIn et Instagram, qui nous permettent de mieux cibler notre audience.

Quelle clientèle visez-vous ?
Nos clients sont principalement des expatriés libanais qui travaillent ou résident en Europe, en Amérique, en Australie, en Afrique ou dans les pays du Golfe.

Après la livraison des premiers appartements, comment comptez-vous écouler votre stock d’invendus ?
En 2016, nous avons constaté une hausse de la demande. Depuis que l’immeuble est achevé, que le lobby est fonctionnel et que les jardins suspendus sont aménagés, il y a un effet de curiosité. Notre équipe de vente a ouvert un bureau sur place pour répondre à des demandes soudaines. Elle organise quotidiennement des visites. Nous avons aussi depuis 2015 un appartement témoin qui a été aménagé par Obegi Home. De plus, nous offrons la possibilité à nos clients de louer avec une option d’achat. La valeur locative est basée sur 3 à 4 % de la valeur de l’appartement après négociation. Notre partenaire Bankmed a développé dans ce sens une formule de location de 3 ou 5 ans à la fin de laquelle les gens intéressés peuvent lever l’option d’achat.

Peu de promoteurs proposent cette formule d’option d’achat, pourquoi avez-vous opté pour cette stratégie ?
Nous augmentons ainsi nos chances de séduire de nouveaux clients. Cela va permettre à des personnes intéressées de vivre à Beirut Terraces comme une expérience. Nous leur offrons l’opportunité d’acheter un appartement sans avoir à faire un premier versement important. Pour cette formule, nous avons choisi une sélection de 20 appartements parmi les unités disponibles.