Situé à Saïfi, avenue Charles Hélou, Quasar Tower totalise 88 appartements avec une majorité de petites surfaces d’une à deux chambres à coucher. La moitié des appartements a été vendue en cinq jours. Entretien avec Chahé Yérévanian, PDG de Sayfco Holding, la compagnie qui est en charge des ventes du projet.
Depuis quand Sayfco est-elle en charge des ventes de Quasar Tower ?
Nous avons le marketing du projet depuis la fin 2013. Pour obtenir sa commercialisation, nous avons promis aux propriétaires que nous serions capables de vendre un tiers des appartements en six mois. Finalement, nous avons vendu presque la moitié des 88 appartements en cinq jours.
Comment expliquer la réussite de Quasar Tower ?
Le projet propose des petites surfaces de luxe. C’était l’une de nos conditions pour faire le marketing de cette tour. Nous étions convaincus qu’il y avait une demande pour ce type de produits de 50 à 125 m2.
Quel est le profil des acheteurs ?
Ce ne sont que des Libanais principalement de 30 à 45 ans. 50 % d’entre eux sont des expatriés.
Actuellement, quel est le prix de vente ?
Les disponibilités varient majoritairement de 175 à 250 m2. Les prix commencent à partir de 6 500 dollars le m2.
À ce tarif-là, Quasar Tower est l’un des projets les plus chers d’Achrafié ?
Oui, mais le projet sera l’une des tours résidentielles les plus luxueuses de Beyrouth. Mais cela est justifié. Le coût de construction est de 2 500 dollars le m2, les prestations sont de qualité, le projet compte une salle de sport et deux piscines au 14e étage avec vue sur le port et le centre-ville. L’immeuble aura un service hôtel avec des valets parking. Quasar Tower est l’un des meilleurs projets dessinés par l’architecte Bernard Khoury. Cela sera une référence architecturale.
Beaucoup de promoteurs donnent des discounts de 10 à 30 %. Quelle marge de négociation peut-on obtenir à Quasar Tower ?
Oui, à cause de leur prêt bancaire, il y a des promoteurs qui sont contraints de baisser leur prix, mais ce sont des cas isolés. Globalement, les prix se maintiennent. Pour Quasar Tower, nous sommes flexibles en fonction des modes de paiement.
Comment se déroulent les ventes en 2016 ?
Nous avons vendu deux unités. Au final, nous tablons sur un taux de vente de 75 % du projet au moment de la livraison des appartements. Il nous reste 22 appartements à vendre d’ici à fin 2017.
Quelle est votre stratégie pour relancer les ventes ?
Il faut une promotion intelligente et aller chercher les clients. Actuellement, les ventes sont lentes, mais il y a des acheteurs sur le marché, à nous de les attraper.
Qui sont les propriétaires de Quasar Tower ?
Le projet appartient à la famille Nicolas. Elle a fait fortune dans la restauration et les boîtes de nuit.
Comment jugez-vous le marché immobilier actuellement ?
Dans un contexte de crise économique, politique et sécuritaire, le marché immobilier est affecté. Les gens ont moins de pouvoir d’achat, ils ont peur d’acheter, certains pensent même quitter le pays. Aujourd’hui, Sayfco vend de 5 à 10 appartements par mois. Alors qu’entre 2012 et 2014, nous en avions vendu 5 000. Mais avec toutes les crises actuelles, nous aurions pu nous attendre à une crise et un crack. Finalement, le marché résiste bien.
Dans un contexte de stagnation, comment va évoluer la demande ?
La tendance actuelle va vers les petites surfaces comme les micro-appartements de 35 m2. Les gens sont de plus en plus prêts à vivre dans de telles superficies. C’est l’avenir du marché immobilier.
Mais la loi du métrage libanais qui englobe les espaces communs, l’épaisseur des murs, etc. permet-elle d’avoir de petites surfaces ?
35 m2 avec la loi actuelle c’est possible. Mais cette loi est injuste pour l’acheteur. Il faut appliquer la loi Carrez comme en France où la surface affichée correspond à la surface balayable. Il faut dire la vérité au client. In fine, le prix de vente sera le même, seul le prix par m2 sera différent. Nous espérons que les promoteurs vont se rendre compte que c’est bon pour le marché et pour les clients.
Nous avons le marketing du projet depuis la fin 2013. Pour obtenir sa commercialisation, nous avons promis aux propriétaires que nous serions capables de vendre un tiers des appartements en six mois. Finalement, nous avons vendu presque la moitié des 88 appartements en cinq jours.
Comment expliquer la réussite de Quasar Tower ?
Le projet propose des petites surfaces de luxe. C’était l’une de nos conditions pour faire le marketing de cette tour. Nous étions convaincus qu’il y avait une demande pour ce type de produits de 50 à 125 m2.
Quel est le profil des acheteurs ?
Ce ne sont que des Libanais principalement de 30 à 45 ans. 50 % d’entre eux sont des expatriés.
Actuellement, quel est le prix de vente ?
Les disponibilités varient majoritairement de 175 à 250 m2. Les prix commencent à partir de 6 500 dollars le m2.
À ce tarif-là, Quasar Tower est l’un des projets les plus chers d’Achrafié ?
Oui, mais le projet sera l’une des tours résidentielles les plus luxueuses de Beyrouth. Mais cela est justifié. Le coût de construction est de 2 500 dollars le m2, les prestations sont de qualité, le projet compte une salle de sport et deux piscines au 14e étage avec vue sur le port et le centre-ville. L’immeuble aura un service hôtel avec des valets parking. Quasar Tower est l’un des meilleurs projets dessinés par l’architecte Bernard Khoury. Cela sera une référence architecturale.
Beaucoup de promoteurs donnent des discounts de 10 à 30 %. Quelle marge de négociation peut-on obtenir à Quasar Tower ?
Oui, à cause de leur prêt bancaire, il y a des promoteurs qui sont contraints de baisser leur prix, mais ce sont des cas isolés. Globalement, les prix se maintiennent. Pour Quasar Tower, nous sommes flexibles en fonction des modes de paiement.
Comment se déroulent les ventes en 2016 ?
Nous avons vendu deux unités. Au final, nous tablons sur un taux de vente de 75 % du projet au moment de la livraison des appartements. Il nous reste 22 appartements à vendre d’ici à fin 2017.
Quelle est votre stratégie pour relancer les ventes ?
Il faut une promotion intelligente et aller chercher les clients. Actuellement, les ventes sont lentes, mais il y a des acheteurs sur le marché, à nous de les attraper.
Qui sont les propriétaires de Quasar Tower ?
Le projet appartient à la famille Nicolas. Elle a fait fortune dans la restauration et les boîtes de nuit.
Comment jugez-vous le marché immobilier actuellement ?
Dans un contexte de crise économique, politique et sécuritaire, le marché immobilier est affecté. Les gens ont moins de pouvoir d’achat, ils ont peur d’acheter, certains pensent même quitter le pays. Aujourd’hui, Sayfco vend de 5 à 10 appartements par mois. Alors qu’entre 2012 et 2014, nous en avions vendu 5 000. Mais avec toutes les crises actuelles, nous aurions pu nous attendre à une crise et un crack. Finalement, le marché résiste bien.
Dans un contexte de stagnation, comment va évoluer la demande ?
La tendance actuelle va vers les petites surfaces comme les micro-appartements de 35 m2. Les gens sont de plus en plus prêts à vivre dans de telles superficies. C’est l’avenir du marché immobilier.
Mais la loi du métrage libanais qui englobe les espaces communs, l’épaisseur des murs, etc. permet-elle d’avoir de petites surfaces ?
35 m2 avec la loi actuelle c’est possible. Mais cette loi est injuste pour l’acheteur. Il faut appliquer la loi Carrez comme en France où la surface affichée correspond à la surface balayable. Il faut dire la vérité au client. In fine, le prix de vente sera le même, seul le prix par m2 sera différent. Nous espérons que les promoteurs vont se rendre compte que c’est bon pour le marché et pour les clients.
Quasar Tower en bref 88 appartements 2 tours de 22 et 37 étages Simplex de 50 à 425 m2 Prix de vente : à partir de 6 500 dollars le m2 Date de livraison : fin 2017 Nombre d’unités vendues : 50 Nombre d’unités invendues : 38 Architecte : Bernard Khoury Propriétaire : famille Nicolas |