Situé à l’intersection des rues du Liban et Mar Antonios, Saifi Attics occupe une parcelle de 1 350 m2 achetée en 2004. « Le projet a été retardé successivement par la DGU (Direction générale de l’urbanisme) qui avait mis le quartier sous étude afin de limiter le nombre d’étages, puis par la DGA (Direction générale des antiquités) qui a entrepris pendant deux ans des fouilles archéologiques. Plus, les archéologues creusaient et plus ils trouvaient des vestiges dont certains datent de la préhistoire. Au final, les objets trouvés, notamment des mosaïques, seront exposés dans les entrées et les jardins de l’immeuble », dit Gary Chekerdjian, promoteur du projet.
Finalement, les travaux d’excavation ont démarré à la fin du printemps 2010. La livraison est prévue début 2012.
Constitué de trois blocs, le projet compte 36 unités, un duplex rez-de-jardin de 1 000 m2, des simplex de 150 à 320 m2 et des duplex penthouses de 815 à 880 m2.
« Après la crise de 2008, nous sommes convaincus que les grandes surfaces sont plus difficiles à vendre. C’est pour cela que nous avons modifié notre avant-projet plusieurs fois pour proposer des surfaces plus petites principalement d’une à trois chambres à coucher », explique Gary Chekerdjian, qui a fait appel à l’architecte Youssef Haïdar.
La commercialisation a démarré avec le bloc C dont l’entrée est située rue Mar Antonios. Déjà quatre logements ont été réservés. Les ventes commencent à partir de 4 200 dollars le m2.
Malgré, une forte demande de la part d’enseignes de restauration pour être présentes à Gemmayzé, Saifi Attics ne comporte aucune unité commerciale.
« Nos meilleurs arguments de vente sont les vues sur les jardins du couvent Santa et l’église Saint-Joseph qui longent la rue du Liban, et le jardin de la maison Fiani rue Mar Antonios. Le projet est également proche du centre-ville. De plus, Gemmayzé tend à moyen terme à reprendre son cachet résidentiel, puisque la vague des restaurants se déplace vers Mar Mikhaël », constate Gary Chekerdjian.
Saifi Attics est le quatrième projet immobilier de Gary Chekerdjian qui a déjà développé des immeubles résidentiels à Saïfi et Jnah, et un immeuble de bureaux le long de l’avenue Charles Hélou.