Le directeur général de MTN South Africa, le Libanais Ahmad Farroukh, a démissionné en juillet de ses fonctions à la tête de la filiale du géant des télécoms sud-africain détenu à 10 % par le groupe Mikati. Ce départ est intervenu alors que l’opérateur de téléphonie mobile était confronté au plus important mouvement social de son histoire en Afrique du Sud avec plus de 2 000 salariés en grève pendant deux mois. Le marché sud-africain est le deuxième plus important en Afrique pour la compagnie MTN en termes d’abonnés (28 millions) et de revenus (2,7 milliards d’euros) après le Nigeria. Le groupe est également bien positionné pour bénéficier de l’ouverture prochaine du marché iranien, au lendemain de l’accord sur le nucléaire. Il y est présent depuis 2005 malgré les pressions internationales.