Les distributeurs de produits de luxe ne sont pas très loquaces lorsqu’il s’agit de parler chiffres.  Le manque de transparence
financière, qui caractérise la plupart des entreprises libanaises,
est renforcé dans le cas du luxe par le refus de certains grands acteurs de répondre aux questions du Commerce du Levant.
Dans le domaine de la mode, par exemple, la concentration
est telle que des groupes comme Aïshti, qui représente à lui seul plus de 200 marques, ou le leader régional Chalhoub, sont incontournables. Or ces derniers n’ont pas répondu à nos sollicitations.
De grandes enseignes comme Hermès, représentée par la société Galop SAL, ou Chanel, développée par le groupe Chammas, n’ont pas non plus souhaité communiquer. Certaines sociétés, dans des domaines variés, se sont toutefois prêtées au jeu. Elles ont accepté de dévoiler, si ce n’est leurs résultats financiers, la stratégie adoptée face au ralentissement du marché.