Lazy B : le calme et la relaxation haut de gamme

Lazy B a réalisé 400 000 dollars d’investissements pour la saison 2012. Une nouvelle “zone famille” a été construite, avec une piscine accessible aux enfants et un espace de jeux. Le nouvel espace est érigé sur un terrain loué pour l’occasion, adjacent à celui de la famille Boustany, propriétaire de la plage.
Le concept de Lazy B n’a pas changé depuis ses débuts il y a six ans : pas de musique, de nombreux espaces vides (surtout des pelouses), l’objectif est d’y assurer calme et relaxation. Avant l’extension, la plage accueillait principalement des célibataires et des couples sans enfant. Le terrain, en pente douce, est divisé en terrasses. Trois piscines y sont aménagées, dont deux réservées aux adultes. La plage de sable fin, de 100 mètres de long, est protégée par des criques naturelles. En plus du nouveau self-service, Lazy B dispose d’un restaurant libanais, géré par la société Larissa.
« Nous avons une clientèle importante d’Occidentaux et d’expatriés, explique Georges Boustany. Lazy B leur rappelle les plages européennes, alors que nos concurrents ressemblent davantage à des boîtes de nuit en plein air. »
Lazy B est une entreprise familiale. Patrick, le frère de Georges, a réalisé le design et l’architecture de la plage. Daisy, leur mère, s’occupe de la décoration. « Le caractère familial de l’entreprise nous donne une grande souplesse, explique Georges Boustany. Si nous étions une société, nous aurions dû maximiser le terrain en utilisant tous les espaces disponibles ou en construisant un hôtel. »
Le prix de l’entrée s’élève à 23 dollars en semaine et 27 dollars le week-end. Un tarif que Georges Boustany justifie par les nombreux espaces laissés vides. « Ce sont des espaces que nous ne rentabilisons pas. »
Au total, 1,2 million de dollars ont été investis dans Lazy B depuis l’ouverture en 2006. Une année désastreuse pour les plages du Liban, à cause de la guerre avec Israël. « Nous avons mis trois ans à nous en remettre. »
Outre son “espace famille”, Lazy B mise également cette année sur un nouvel espace bien être : le “well-being lounge” géré par un prestataire externe. « Cela s’inscrit dans le concept de la plage, mais il faudra du temps pour le populariser, car nous ne faisons pas de publicité et comptons uniquement sur le bouche-à-oreille », précise Georges Boustany.
Les Boustany possèdent plusieurs terrains à Jiyé (dont celui du Bamboo Bay). Rien n’est encore décidé, mais la famille envisage à terme de construire un hôtel sur l’un d’entre eux.