En juin 2013, la Fransabank annonce le lancement de sa propre application de paiement mobile, baptisée Simba. Développée par le fournisseur libanais de solution de paiement mobile Via Mobile, cette application permet aux clients de la banque d’effectuer des transferts d’argent entre particuliers, sans passer par les agences. Les utilisateurs de Simba peuvent également utiliser cette plate-forme pour régler leurs achats auprès d’un réseau de près de 2 200 marchands, une mise à jour qui n’est toutefois pas encore annoncée sur le site Web du développeur. Cette plate-forme propose en outre quelques services supplémentaires comme le règlement de factures (amende de stationnement, abonnement Internet, bons) et de recharge de ligne téléphonique et fixe. Une option permettant d’effectuer des transferts de fond en partenariat avec la société Moneygram est également sur le point d’être lancée dans le courant de l’année. La Fransabank facture son service 2 dollars tous les mois, une somme dont sont exonérés les clients dont les salaires sont domiciliés au sein de la banque.
En matière de sécurité, l’application est protégée par un système de protection alliant double authentification, édition d’un mot de passe pour chaque transaction et sauvegarde des données de l’utilisateur sur les serveurs de la banque par redondance. L’identification du compte de l’utilisateur se fait via le numéro IMEI propre à chaque téléphone portable. Un système automatique de renouvellement du code pin a également été mis en place pour renforcer la sécurité alors qu’aucune information relative au compte n’est stockée sur le téléphone. Les plafonds de paiement sont évolutifs en fonction des besoins de chaque client.
« Plus de 6 000 de nos clients ont déjà installé Simba », confirme le président de Via Mobile, Karim Khoury. Pour autant, le département marketing de la Fransabank veut rester mesuré dans ses ambitions commerciales : « L’introduction du paiement mobile n’a pas encore de réel impact sur les transactions monétaires, mais il est encore trop tôt pour dresser un premier bilan. Notre stratégie est à long terme : plutôt que de concentrer nos efforts marketing sur la promotion de ce service, nous souhaitons laisser le temps aux gens de s’habituer à ce nouveau moyen de paiement », explique Philippe el-Hajj, responsable de la banque de détail de la Fransabank.