Les consommateurs libanais de sushis sont inquiets des radiations que pourraient avoir subi les ingrédients importés du Japon. Contactés par le Commerce du Levant plusieurs restaurateurs de sushis se veulent très rassurants. Ils expliquent que dans l’imaginaire collectif, sushi rime forcément avec Japon, mais dans l’assiette ce n’est pas forcément le cas. Le poisson par exemple n’est pratiquement jamais importé du Japon. Il arrive en majorité d’Ecosse ou de Norvège. Quant aux autres produits qui servent d’ingrédients aux sushis comme les algues ou le wasabi, et qui sont souvent importés du Japon, le stock importé au Liban avant la catastrophe de Fukushima est pour l’instant suffisant.
Les livraisons se font tous les deux à trois mois, et les produits utilisés actuellement ont été importés avant le tsunami sur le Japon. Une fois ce stock épuisé, les restaurateurs comptent sur d’autres pays comme la Corée du Sud ou les Philippines pour les approvisionner.
 
« Les consommateurs n’ont rien à craindre car d’une part les autorités japonaises sont très rigoureuses sur les normes de sécurité alimentaires, elles ont d’elles-mêmes arrêté l’exportation de certains produits venant de la région de Fukushima, et d’autre part, le ministère libanais de l’Agriculture a imposé des normes de contrôle très strictes pour les produits importés du Japon » a fait savoir un gérant d’un restaurant de sushi.
 
Malgré ces propos rassurants, plusieurs restaurants nous ont confié connaitre une légère baisse de fréquentation depuis la catastrophe nucléaire au Japon.