iSpicePhotos est une nouvelle application iPad permettant à un internaute de visionner ses photos sur Facebook en fonction de critères d’interactivité, et d’obtenir des statistiques en conséquence.

Avec iSpicePhotos, l’internaute peut par exemple « voir ses photos à partir de 2010, triées par popularité, et en noir et blanc », explique Fadi Bizri, co-fondateur du projet, ou encore « voir ses photos à partir de 2009 montrant ses amis les plus populaires », etc. Il récoltera également des statistiques sur ses plus grands fans d’une année donnée, ou sur ses trois meilleurs amis, ou encore sur sa photo de profil la plus populaire, etc.
 
Trois jeunes Libanais sont à l’origine de ce projet : Fadi Bizri, Chady Kassouf et Davina Atallah. Ils sont partis du constat que la valeur d’une photo sur les réseaux sociaux n’a rien à voir avec ses qualités esthétiques ou techniques, elle dépend du contexte dans lequel elle a été prise.
« Par exemple, explique Fadi Bizri, je peux avoir mis sur Facebook une photo mal cadrée de sandales prise entre deux fous rires à la plage un jour de vacances avec des amis. Regarder cette photo crée une réaction émotionnelle positive pour mon groupe d’amis, qui se traduit par des commentaires, des « j’aime » et autres interactions ». D’où l’idée de créer de la valeur pour le consommateur en se basant sur les données sociales des photos.
 
Le prototype d’iSpicePhotos a été développé lors de la compétition organisée par Yalla Startup en novembre 2010. Face au feedback positif reçu, les trois amis décident de concrétiser leur projet : l’application iPad iSpicePhotos est mise en ligne sur l’iTunes App Store le 13 juin 2011. Elle est téléchargeable pour 0,99 dollars. Une version allégée gratuite est également disponible. « Nous avons décidé de la lancer d’abord sur iPad car c’est le meilleur support pour montrer le design, les statistiques et les photos », explique le co-fondateur.  
La cible de l’application ? Les 20 millions d’utilisateurs d’iPad dans le monde, situés en majorité « en Amérique du Nord et en Europe de l’Ouest », explique Bizri. Pour se faire connaître d’eux, il mise, avec l'aide de Seeqnce qui le conseille en marketing et communication, sur les revues de magazines en ligne spécialisées (type The Next Web, qui en a déjà parlé, et TechCrunch), ainsi que sur le bouche-à-oreille. « Les revenus proviendront exclusivement de la vente de l’application, nous ne souhaitons pas intégrer de publicité car elle nuit au design final. » Dans le futur, l’équipe n’exclut pas d’étendre l’application à d’autres plateformes. Pour le moment, le projet est entièrement auto-financé.