Riad Salamé, récemment reconduit à son poste de gouverneur de la Banque centrale, a fait savoir que le niveau de la dette publique libanaise était stable en insistant néanmoins sur la nécessité de réduire le déficit fiscal et d’augmenter le taux de croissance pour renforcer les finances publiques. La Banque centrale propose aux autorités fiscales un moyen de financer la dette publique grâce aux marchés de capitaux, incluant des bons du trésor en livres libanaises sur sept ans.
 
La Banque centrale prévoit également une croissance des dépôts de 7% et une croissance des prêts de 15% en 2011, une tendance positive au vue des conditions économiques du pays, de la région et dans le monde, selon Salamé. Les prêts du secteur privé devraient connaître une croissance de 15%, notamment grâce aux prêts au logement supposés augmenter de 1,3 milliard de dollars.