L’agence de notation Fitch Ratings a estimé que le secteur bancaire libanais était « vulnérable » le classant dans la catégorie « low strength » selon le Banking System Indicator (BSI), dans son évaluation annuelle des systèmes bancaires de 86 économies développées et émergentes.

Le BSI mesure la qualité ou la force intrinsèque d’un système bancaire, excluant à cet égard le soutien potentiel des actionnaires ou des gouvernements ; l’objectif étant de souligner les faiblesses systémiques du secteur bancaire.

L’indice se base sur une échelle comprenant les catégories « A » (très haute qualité/très solide), « B » (haute qualité/solide), « C » (adéquat), « D » (vulnérable) et « E » (très vulnérable).

Le Liban a été classé dans la catégorie « D » avec notamment l’Égypte et le Maroc pour la région MENA, et avec la Belgique, la Chine, la Croatie, l’Équateur, la Hongrie, le Luxembourg à l’échelle mondiale.

L’agence a par ailleurs estimé que le secteur bancaire libanais, ainsi que ceux de huit autres pays, est exposé à « un fort niveau de vulnérabilité », le classant dans la catégorie la plus basse de son Indice macroprudentiel (MPI).

Selon l’agence, un score MPI de « 1 » dénote une faible vulnérabilité aux risques, tandis qu’un score de « 2 » reflète une vulnérabilité modérée et qu’un score de « 3 » dénote un fort niveau de vulnérabilité aux risques systémiques. Fitch a attribué un score de « 3 » au Liban, contre un « 1 » un an plus tôt.