Le Liban a été classé à la 94e place sur 132 pays et au 6e rang de la région MENA, selon l’Indice de performance environnementale (IPE), publié par les universités américaines de Yale et Columbia, en collaboration avec le Centre de recherches conjoint de la Commission européenne et du Forum économique mondial (FEM).

Selon l’IPE, le pays du Cèdre est en outre arrivé à la 24e place parmi 35 pays à revenus moyens-supérieurs (PRMS).

L'IPE est un indice créé pour évaluer, comparer et améliorer l'efficacité des politiques environnementales, il est calculé suivant 22 indicateurs, dont l’accès à l'eau potable, l’assainissement, la pollution intérieure, la protection des régions sauvages, l’exploitation forestière, l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables et les émissions de CO2.

Ces indicateurs sont groupés en deux catégories, la première étant l’état général de l’environnement qui évalue les conséquences environnementales pour la santé de l’homme. La deuxième catégorie est la vitalité de l’écosystème qui mesure l’état de santé et l’exploitation des ressources naturelles. La catégorie sur l’état général de l’environnement représente 30% de la note finale de l’IPE tandis que celle sur la vitalité de l’écosystème représente 70%.

Avec un score de 47,35 points, inférieur à la moyenne mondiale de 53,1 points, mais supérieur à la moyenne régionale de 44,3 points, le Liban s’est classé avant le Congo et la Macédoine, mais est arrivé après l’Arménie, la République démocratique du Congo et le Ghana.

Il devance cependant de nombreux pays arabes, dont la Tunisie (46,66 points), le Qatar (46,59 points), la Syrie (42,75 points), la Jordanie (42,16 points) et l'Irak (25,32 points).

Au niveau des sous-catégories, le Liban s’est rangé à la 45e place du classement mondial en ce qui concerne l’état général de l’environnement et à la 7e place parmi les PRMS. Il s’est ainsi classé avant l’Argentine, l’Uruguay mais derrière l’Albanie, le Koweït et la Lituanie.

Par ailleurs, le Liban s’est rangé à la 119e place mondiale en matière de vitalité de l’écosystème et à la 12e place parmi les pays de la région MENA. Il est ainsi arrivé avant le sultanat d’Oman, l’Afrique du Sud et Malte mais après la Turquie, la Serbie et les Émirats arabes unis.