L’Escwa prévoit une croissance de 1,8% pour le Liban en 2013 contre une estimation initiale de 1,2% en 2012 et contre des taux de 2,6% et 4,4% pour le Maghreb et les économies arabes respectivement.

D’après ces prévisions, le Liban est l’économie la plus lente parmi les pays arabes et le Maghreb, à l’exception de l’économie syrienne qui devrait se contracter de 7,1% en 2013.

Selon l’Escwa, les remous régionaux ont largement affecté l’économie libanaise, principalement le secteur du tourisme et les flux de capitaux, principaux moteurs de la croissance libanaise. L’Escwa a estimé que la confiance du consommateur et le sentiment des investisseurs demeuraient faibles en 2013, en raison des instabilités internes qui subsistent. En parallèle, le rapport de l’Escwa a souligné que le nombre croissant de réfugiés syriens au Liban entraîne des conséquences significatives sur le tissu socio-économique du pays.