Le Liban se classe à la 127e position mondiale, sur 177 pays, dans le rapport annuel de Transparency International sur la corruption. L'indice, établi à partir de données recueillies par 13 institutions internationales, parmi lesquelles la Banque mondiale, les banques asiatique et africaine de développement ou encore le Forum économique mondial, est compris entre zéro pour un pays perçu comme « hautement corrompu » et 100 pour un pays considéré comme « très vertueux ».

Avec un score de 28, le Liban se retrouve au bas de l'échelle, pas loin de l'Irak, de la Syrie, de la Libye, du Soudan, du Tchad et du Yémen dont le score varie entre 10 et 19.
Le Liban avait obtenu un score de 30 en 2012 et s'était classé à la 128e position parmi 176 pays.

Le rapport note que la corruption atteint toutes les institutions de l'État libanais, notamment les partis politiques, le Parlement, la police, les responsables du secteur public et la justice. Plus de 60% des personnes interrogées au Liban estiment que la corruption a augmenté de façon importante durant les deux dernières années.

À l'échelle mondiale, l'Afghanistan, la Corée du Nord et la Somalie sont perçus comme les pays les plus corrompus, selon le rapport, tandis que le Danemark et la Nouvelle-Zélande seraient les moins corrompus.
Transparency International estime que près de 70% des nations dans le monde sont considérées comme ayant un « problème sérieux » de vénalité parmi leurs fonctionnaires. Et aucun des 177 pays étudiés en 2013 n'obtient un score parfait.