Environ 130 millions de dollars de prêts subventionnés sont dans l’attente de la formation d’un nouveau gouvernement, dans le cadre de l’enveloppe de 1,46 milliard de dollars consentie par la Banque du Liban (BDL) il y a un an pour relancer l’économie, selon un responsable de la BDL.
 
Il s’agit notamment d’un prêt de 80 millions d’euros (près de 100 millions de dollars) conjointement garanti par la Banque européenne de l’Investissement (BEI) et l’Agence française de développement (AFD) pour soutenir le secteur de l’Energie. « Mais le déblocage de ce montant est lié au vote d’une loi, lequel est tributaire de la situation politique et de la formation d’un nouveau gouvernement », assure le responsable, sous le couvert d’anonymat.
 
Un autre prêt consenti par la Banque mondiale pour lutter contre la pollution est également dans l’attente d’une loi. « Au total, 130 millions de dollars, soit 10% de l’enveloppe décidée par la BDL, ne pourront être débloqués s’il n’y a pas de nouveau cabinet. »
 
Près de la moitié des montants débloqués en 2013 ont été alloués au logement. Quant aux autres secteurs bénéficiant de l’injection de ces nouvelles liquidités, il s’agit essentiellement de l’énergie avec une quarantaine de projets, dont six grands projets certifiés LEED (un système nord-américain de standardisation de bâtiments à haute qualité environnementale), visant à réduire la consommation énergétique, à travers l’installation de structures photovoltaïques et de technologies vertes dans de nouveaux immeubles, centres commerciaux et hôtels.
 
La part allouée à l’énergie était de 100 millions de dollars en 2013. S’y ajoutent désormais les prêts de l’EIB/AFD et celui de la Banque mondiale.