L’indice PMI (Purchasing Managers Index) publié par la BLOM Bank en association avec l’institution financière Markit a atteint 45,5 en février en légère hausse par rapport à janvier (44,7), lorsqu’il avait atteint un plus bas depuis son lancement en mai dernier.

En dépit de ce progrès, « l'indice PMI de février demeure toujours en dessous de la barre des 50, traduisant la détérioration de l'économie libanaise », souligne la BlomInvest.
« La situation politico-sécuritaire ne s'est pas améliorée et le nouveau gouvernement n'est toujours pas fonctionnel à 100 % », relève le directeur du département de recherche à la BlomInvest, Marwan Mikhael. « En conséquence, l'indice PMI continue d'afficher un recul dans certains domaines d'activité du secteur privé affaiblis, tels que le tourisme, la vente de détail ou encore la construction, qui tirent cet indice vers le bas ».
Sur les neuf mois couverts jusqu’à février, l’indice a dépassé la barre symbolique des 50 points seulement deux fois, en mai et juin 2013, chutant à 44,9 en août, principalement en raison des menaces de frappes contre la Syrie.

Le PMI est un indicateur d’activité fondé sur des variables fournies par un panel d’entreprises et se calcule par la moyenne pondérée de cinq sous-indices : les nouvelles commandes (30%), la production (25%), l’emploi (20%), les délais de livraison des fournisseurs (15%) et les stocks d’achat (10%).

Si l’indice est supérieur à 50, cela signifie que l’activité économique s’est améliorée par rapport au mois précédent. En dessous de ce seuil, il dénote une détérioration sur une base mensuelle.