Pour remplacer le master en Nouvelles technologies de l’information et des communications (NTIC), une formation innovante ouvrait ses portes à l’USJ l’année dernière: un master spécialisé en Web science et économie numérique (WSEN). Pour la rentrée 2014, la promotion ne compte pour l’instant que cinq inscrits contre neuf l’année dernière.

« Il y a 15 ans, il était justifié de s’intéresser aux nouvelles technologies et à leur impact sur l’économie (NTIC). Aujourd’hui, c’est toute l’économie qui est numérique : monnaies électroniques, biens numériques, globalisation des échanges, etc. », explique Stéphane Bazan, directeur du Master WSEN pour justifier la création de cette formation en 2013. Au programme, l’apprentissage des fondamentaux de l’économie (comme la modélisation), des cours d’économie numérique appliquée, de gestion des outils du web (réseaux sociaux, site internet, technologies mobiles), de management des systèmes d’information, de droit numérique, (etc.). Une formation interdisciplinaire qui offre une approche scientifique pour comprendre l’impact du web sur la société (la web science), et les nouveaux enjeux économiques liés à Internet et aux outils numériques (économie numérique). Le Master se veut professionnalisant et fait intervenir lors de séminaires des personnalités du monde de la finance, de la banque ou des entreprises. Les métiers proposés à la clé ? Spécialistes, conseillers, stratégistes en économie numérique, entrepreneur du web ou encore chercheur en Web Science. Des étudiants destinés donc à intégrer le secteur financier, bancaire, de jeunes start-up, des organisations internationales (ICANN, ISOC, W3C, etc.), ou encore toute entreprise désireuse de développer sa stratégie numérique.

L’USJ a enfin intégré la communauté Web Science, regroupant les dix-huit universités dans le monde qui délivrent des cours en la matière (Université de Southampton, The Internet Institute d’Oxford, l’Université de San Francisco, etc.). L’objectif est de mettre en commun des cours, des recherches, des idées, et un réseau. Elle souhaite également intensifier ses partenariats pour permettre aux étudiants d’effectuer des échanges à l’international (notamment avec la France et l’Allemagne).