Moody's Investors Service a abaissé le 16 décembre la note souveraine du Liban d'un échelon, de B1 à B2, tout en maintenant sa perspective « négative », en arguant des retombées de la crise syrienne sur les finances publiques du pays du Cèdre.

La perspective « négative » reflète le fait que la croissance économique a drastiquement baissé et que les chances d’une reprise dans un futur proche sont faibles.

L'agence justifie cette décision par la hausse des paramètres de la dette publique, qui pourraient continuer à se détériorer durant les deux prochaines années, et les graves conséquences du conflit syrien sur le budget, la croissance économique et la stabilité politique.

L’agence a aussi justifié sa décision par la vacance à la présidence et la prorogation du mandat du Parlement libanais.