Selon les chiffres de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced), cités par FDI Markets, les investissements directs étrangers au Liban (IDE) dans de nouveaux projets (Greenfield en anglais) ont totalisé 14,7 milliards de dollars entre janvier 2003 et mai 2015.

Parmi 21 pays arabes, le Liban se classe à la 8e place en ce qui concerne les IDE, devançant le Yémen (13,5 milliards de dollars), le Koweït (11,2 milliards de dollars), le Soudan (9,7 milliards de dollars), la Mauritanie (5,4 milliards de dollars), Djibouti (4,2 milliards de dollars), la Palestine (1,2 milliard de dollars) et la Somalie (936 millions de dollars), selon le rapport cité par le Lebanon This Week de la Byblos Bank. Les IDE « Greenfield » au Liban ont représenté 1,4 % du total des IDE dans les pays arabes entre 2003 et 2015.

Il est important de préciser que les IDE pris en compte dans l'étude concernent uniquement les investissements directs étrangers au Liban, conduisant à une création immédiate d'emplois et de capital. Ils peuvent inclure les joint-ventures quand ces dernières mènent à de nouvelles opérations. Les chiffres de la Cnuced excluent par ailleurs les acquisitions, fusions et autres placements.

Le secteur de l'immobilier a accaparé 7,1 milliards de dollars, soit 48,5 % du total des IDE, suivi de ceux du tourisme et de l'hôtellerie avec 4,5 milliards de dollars (30,6 %), et de l'industrie des produits chimiques 583 millions de dollars (4 %).
Les Émirats arabes unis ont été la principale source d'investissements de type « Greenfield » au Liban avec 7,31 milliards de dollars, soit 49,7 % du total des IDE de ce type sur la période couverte, suivis du Koweït avec 2 milliards de dollars (13,8 %) et de l'Arabie saoudite avec 1,84 milliard de dollars (12,5 %).
Le Liban a attiré 224 investissements de type « Greefield » sur la période couverte.