Le département américain du Trésor a gelé les avoirs de l'homme d'affaires Merhi Abou Merhi, dirigeant de plusieurs sociétés commerciales regroupées en holding et présentes au Liban, en Jordanie, au Nigeria et en Allemagne.  L'homme a été accusé par les autorités américaines  d’être impliqué dans des opérations de trafic de drogue et de blanchiment en collaboration avec le Libano-Colombien Aymane Saïd Jomaa, lui-même soupçonné d’être lié au Hezbollah. Cinq autres noms de la famille ou du groupe sont touchés par cette mesure : Wajdi Youssef Nasr, Ahmad Bizri, Atef et Hana Merhi Bou Merhi et Houeyda Nassereddine.
Le groupe Abou Merhi, qui gère des compagnies de fret maritime, de navigation de plaisance, des agences de voyages, des stations d'essence (Qeens), des sociétés immobilières et des centres commerciaux, notamment à Saïda, a été mis sur la liste noire.
En 2011, la banque libanaise, Lebanese Canadian Bank, avait subi le même sort, également en raison de ses liens avec  Aymane Saïd Jomaa.