Le gouverneur de la Banque du Liban (BDL) Riad Salamé, s’exprimant en marge de la cinquième édition du Social Economic Award organisé au Casino du Liban, a exclu une dégradation de la note souveraine du pays par les agences internationales de notation. Il a qualifié de « stable » la situation économique du Liban, notamment au regard de la situation politico-sécuritaire de la région, et salué les efforts des banques pour appliquer les normes de Bâle III pour le renforcement des établissements financiers
En septembre, l'agence de notation Standard's & Poors (S&P) avait abaissé sa perspective de « stable » à « négative », pointant du doigt l'instabilité politique et la crise des déchets comme ses principales sources d'inquiétude. S&P avait cependant maintenu la note du Liban à « B/B- ». Le même mois, Moody's Investors Service avait indiqué que le blocage politique pourrait se répercuter négativement sur la notation souveraine du pays, maintenue à B2 en juin. De son côté, Fitch Ratings avait confirmé en juin sa perspective négative pour le Liban, tout en maintenant la note du pays à B.