Le ministère de l'Énergie et de l'Eau a annoncé avoir signé le 20 avril un nouveau contrat avec la société norvégienne Petroleum Geo-Services (PGS), qui avait mené des études sismiques en 2D et 3D pour évaluer le potentiel en hydrocarbures d'une partie de la zone économique exclusive (ZEE) libanaise.
 
Ce contrat multiclients permet à PGS de commercialiser pendant sept ans les données sismiques recueillies en 2008 et 2011. « Ce dispositif dispense le ministère d'avoir à vendre directement ces données aux sociétés intéressées par une exploration plus poussée des blocs », explique-t-on au ministère de l'Énergie, sans préciser le montant de la commission que la société reversera à l'État sur chaque vente. « L'État libanais reste l'unique propriétaire de ces données, qui seront affinées grâce aux technologies développées ces cinq dernières années, ce qui permettra de les vendre à un prix plus élevé. »
 
L'estimation des ressources en hydrocarbures offshore du Liban a commencé dans les années 2000. Selon les études menées par les différentes sociétés engagées par l'État sur la totalité des 22 730 km² de la ZEE, l'espace maritime libanais pourrait contenir entre 340 000 milliards et 700 000 milliards de mètres cubes de gaz naturel, et entre 440 millions et 675 millions de barils de pétrole.