La Banque du Liban a émis en avril une nouvelle circulaire intermédiaire (n°416), qui permet aux films de cinéma et de télévision, aux documentaires, aux films pédagogiques et au théâtre de bénéficier de prêts subventionnés à moins de 1 %. Une décision qui débloquerait 180 millions de dollars pour le secteur artistique. 

Ce prêt s'étale au maximum sur 16 ans, dont deux ans de délai de grâce. Le montant maximal du prêt est fixé à trois millions de dollars et peut inclure les coûts liés à la propriété intellectuelle. Les projets sélectionnés doivent opérer à 90 % sur le territoire libanais et « créer des opportunités de travail sur le marché libanais, augmenter la richesse nationale libanaise et soutenir l'innovation intellectuelle ».