Les investissements greenfield au Liban en 2015 ont subi une baisse de 93,7 % par rapport à 2014. Selon les chiffres de la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced), compilés par FDI Markets, ils se sont élevés à 74,9 millions de dollars en 2015. 

Les investissements greenfield sont une forme d'investissements directs étrangers qui impliquent de la part de la compagnie-mère la création de nouvelles infrastructures dans le pays d’accueil (bâtiments, usines, magasins….), et donc une création immédiate d'emplois et de capital. Ils peuvent inclure les joint-ventures, quand ces dernières mènent à de nouvelles opérations, mais pas les acquisitions, fusions et autres placements.

La chute de ce type d’investissements au Liban est la plus forte parmi 15 pays arabes, qui ont tous connu une baisse entre 2014 et 2015, sauf le Soudan (+2 192 %), le Bahreïn (+98 %), Djibouti (+90 %) et l'Algérie (+ 40 %). Le Liban est ainsi classé dernier de la région , derrière le Koweït (158 millions de dollars) et la Tunisie (411 millions de dollars).

La valeur des investissements greenfield au Liban a représenté 0,2 % du total dans les pays arabes en 2015 et seulement 0,15 % du PIB libanais. Le Liban a attiré 7 investissements greenfield en 2015, contre 10 en 2014, 16 en 2013, 19 en 2012 et 27 en 2011.