Une quinzaine de sociétés de la région de Dora-Nahr el-Mot ont déposé un requête devant le Conseil d’Etat afin de faire annuler l’ouverture de la décharge de Bourj Hammoud-jdeidé.


Parmi elles, les sociétés Medco, Unigaz ou encore le centre commercial City Mall.

Toutes estiment que l’impact de la nouvelle décharge de Bourj Hammoud n’a pas été prise en compte par les autorités.

« Dans une région aussi peuplée, la proximité d’une décharge a forcément un impact sur la santé des habitants, qui n’a pas été évalué. Le risque économique - pertes de clientèle, augmentation du trafic routier... - qu'elle fait peser sur nos entreprises  est également considérable sans bien évidemment parler du risque environnemental qui ne semble pas non plus avoir été évalué », assure le PDG de l’une des entreprises contestataires.

Le Conseil d’Etat, qui doit rendre sa décision courant octobre, a nommé un expert pour diligenter un rapport d’évaluation des risques.

Depuis quelques semaines, les travaux d’aménagement du site d'enfouissement de Bourj Hammoud, dont l’appel d’offres a été remporté par la société Dany khoury pour un montant de 110 millions de dollars, sont au point mort.

Un groupe de militants écologiques, soutenus par le parti Kataeb, y assurent un sit-in permanent afin d’empêcher le bon déroulement des travaux, estimant que le « tout décharge » n’est pas une solution viable pour le Liban.