Des lois sur la suppression des actions au porteur et l'obligation de déclaration des activités fiduciaires des trusts à l'étranger sont entrées en vigueur le 3 novembre. Ces lois, votées le 19 octobre, ont pour objectif de permettre d'identifier les bénéficiaires réels des structures juridiques, une condition de l'efficacité de l'échange automatique d'informations fiscales auquel s'est engagé le Liban à partir de 2018.
La nouvelle législation interdit de manière totale les actions au porteur en demandant aux sociétés libanaises de changer le statut de ces actions en actions nominatives avant la première assemblée générale des actionnaires, dans un délai maximum d'un an après l'entrée en vigueur de la loi. 
Une autre loi oblige les résidents libanais qui exercent de manière professionnelle ou non une activité de "trustee", pour un trust constitué à l'étranger sous toutes ses formes, de s'enregistrer auprès de l'administration fiscale libanaise en déclarant les revenus de leurs activités. Ils doivent également tenir des registres comptables et les conserver pendant 10 ans.