Une étude de l'Institut de la finance internationale (IFI), une association mondiale de grandes banques et opérateurs financiers, estime que les entrées nettes de capitaux privés à destination du Liban devraient augmenter de 2,9 % en 2016 à 5,4 milliards de dollars. Les entrées nettes de capitaux privés correspondent aux flux de capitaux (investissements en capital et dette) du secteur privé étranger à destination du Liban, desquels sont retranchées les sorties de capitaux.
Selon l'étude citée par le Lebanon this Week de la Byblos Bank, le Liban connaîtrait la deuxième plus faible augmentation en entrées de capitaux des six pays de la zone Mena, parmi les 25 marchés émergents retenus par l'étude. Le pays du Cèdre capte 5,4 % de l'ensemble des flux nets de capitaux privés de la zone Mena, un chiffre qui constitue cependant 10,4 % du PIB national, soit le plus haut ratio parmi les marchés émergents. L'institut attribue l'augmentation attendue des entrées nettes de capitaux privés à une augmentation de 61 % des flux de capitaux en provenance de banques commerciales non résidentes, ou d'autres prêteurs étrangers. Une augmentation qui sera contrebalancée en partie par une baisse de 23,4 % des investissements en action.
Créé en 1983, l'IFI rassemble près de 450 institutions financières – des banques et des fonds spéculatifs principalement – implantées dans plus de 70 pays. Cette organisation a pour mission de soutenir le secteur financier dans la gestion du risque.