L’agence de notation financière américaine Fitch Ratings a confirmé le maintien à B- de la note de défaut émetteur de long terme du Liban, à long terme et à B sa note à court terme. L’agence a également réaffirmé qu’elle maintenait ses perspectives d’évolution à stable.
Selon l’agence, la notation du Liban reflète des risques politiques et sécuritaires élevés, ainsi qu’une performance économique et des finances publiques faibles. Mais, le pays jouit aussi d’un secteur bancaire résistant, d’importants financements externes, ainsi que d’autres atouts, comme un Produit intérieur brut (PIB) par habitant et un Indice de développement humain (IDH) élevés.

L’élection de Michel Aoun à la tête du pays, le 31 octobre dernier représente également, un point positif même si la présence d’environ 1,5 million de réfugiés syriens sur le territoire libanais exerce une forte pression sur l’économie du pays.
Malgré la baisse des prix du pétrole en 2015-2016, l’agence prévoit également la persistance d’un déficit budgétaire structurel dû à un manque de réformes fiscales, ainsi qu’à ne croissance économique médiocre.

Pour Fitch, la dette publique, la troisième plus élevée des dettes souveraines notées par l’agence à environ 144% du PIB, devrait continuer d’augmenter.
Quant à la croissance, Fitch l’estime à environ 3,3% pour 2017-2018 (alors que sur la période 2000-2010, elle était de 5,3%).