Le 13 juin dernier, le Liban est devenu membre de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD). 
 
Beyrouth avait en effet posé sa candidature auprès de cet établissement européen dès décembre 2015 et, depuis, attendait l’acceptation de sa candidature.
 
« C’est une excellente nouvelle pour le Liban », se réjouit Alain Bifani, secrétaire général du ministère des Finances, qui a participé aux négociations en vue de l’adhésion du Liban à la BERD. « Le ministère des Affaires étrangères libanais doit encore adresser des documents pour que l’adhésion soit complète dans les formes », ajoute-t-il.
 
La BERD devrait soutenir la compétitivité du secteur privé au Liban, en finançant différents projets, en priorité ceux relatifs à l’environnement et à l’énergie.
 
Fondée en 1991, à l’instigation du président de la république français, François Mitterrand, cet établissement « hybride » - mi-banque d'affaires, mi-banque de développement -  a d’abord été chargé d'aider les pays de l'ex-bloc soviétique à adopter l'économie de marché.
 
Depuis 2012, la BERD promeut l'investissement et l'initiative privés dans  les pays de la Méditerranée et l’Asie central où elle intervient désormais. Dans ces pays, l’institution européenne se concentre sur une action auprès des PME, des municipalités et des infrastructures de transport et de fourniture d'énergie.
 
La BERD, dont le siège se trouve à Londres, regroupe 65 Etats et organisations internationales actionnaires. L’Egypte, la Jordanie, la Tunisie et le Maroc figurent déjà parmi ses membres. Le Liban en sera le 66e pays lorsque les derniers détails, quant à son adhésion, auront été finalisés.