La start-up Sarwa, spécialiste des "robo advisors", a levé 1,3 million de dollars en guise de capital d’amorçage auprès de plusieurs investisseurs dont les fonds MEVP, 500 Startups et Shorooq Investments.

Ce financement porte à 1,5 million de dollars le capital de la start-up.

Lancée en 2016 – elle n’a cependant démarré son activité qu’en février 2018 – par les Libanais Mark Chahwan, Jad Sayegh et Nadine Mezher, Sarwa adapte le concept des "robo advisors" (en français, le conseiller robot), en vogue aux États-Unis, aux spécificités du marché régional.

Le client intéressé remplit un questionnaire avant d’être orienté vers le ou les produits financiers les plus adaptés à son profil. Les services de la start-up combinent des conseils d’experts à des algorithmes, chargés d’aider les conseillers dans les arbitrages entre les différentes solutions proposées.

Grâce à cette organisation 100 % digitale, Sarwa limite les frais de gestion à seulement 1,6 % pour un investissement de 100000 dollars (et 0,50 % au-delà).

À ce jour, Sarwa compte d’ailleurs déjà environ 1 500 utilisateurs.

Si des services similaires existent déjà dans le monde (selon Wikipedia, les trois plus importantes entreprises de ce secteur sont les américaines Wealthfront, Betterment et Personal Capital), c’est le premier à émerger dans la région.

«Cette nouvelle injection de capital va nous permettre de booster notre stratégie marketing afin de faire connaître notre produit à un maximum de personnes. Nous souhaitons accroître notre base de clients et pénétrer de nouveaux marchés», explique Mark Chahwan, cofondateur et PDG de l’entreprise.

Les fonds collectés doivent également servir aussi à améliorer l’application et à recruter de nouvelles équipes. Sarwa fait partie de la première cohorte de l’accélérateur FinTech Hive, développé en 2017, sous l’égide du Dubai International Financial Center (DIFC) où la start-up est toujours basée.

C’est aussi la première à avoir reçu l’Innovation Testing License, une licence délivrée par les autorités de régulation des Émirats afin de favoriser l’émergence d’un écosystème dédié aux FinTech régionales.