Alors que le marché de la finance islamique est en plein boom, la plate-forme d’investissements automatisés Sarwa a développé une ligne de portfolios d’actifs halal. En accord avec les principes de la finance islamique, les centaines d’entreprises inclues dans cette nouvelle offre n’ont pas d’activités dans des domaines prohibés par l’islam, comme l’alcool, le porc, le tabac ou les jeux de hasard.

« Nous avons constaté qu’une part croissante de la population des pays émergents n’avait pas accès à des produits de placement conformes à leurs valeurs. Les solutions disponibles sont coûteuses ou requièrent un montant de placement minimum trop élevé. C'est pourquoi, nous avons décidé de lancer des portefeuilles à faible coût destinés aux musulmans pratiquants », explique Mark Chahwan, cofondateur de la start-up.

"Rendre l'investissement facile"

Sarwa, qui mise sur la démocratisation des services financiers, a baissé cette année le montant minimum requis pour investir à travers sa plate-forme de 2 500 dollars à 500 dollars.

« La mission principale de Sarwa est de rendre l’investissement facile et accessible à tous – et pas seulement aux clients les plus fortunés. Nous permettons aux utilisateurs d'ouvrir un compte en quelques minutes et de commencer à investir dès 500 dollars », ajoute Chahwan.

Moins de 1% de coûts de gestion

Lancée en 2016 par les Libanais Mark Chahwan, Jad Sayegh et Nadine Mezher, Sarwa s’appuie sur l’intelligence artificielle et une technologie en particulier : les conseillers-robots. Grâce aux données fournies par les utilisateurs, les algorithmes de Sarwa proposent des solutions de placements financiers adaptées au profil de risque du client... une solution 100 % numérique qui permet de baisser les coûts de gestion à moins de 1 %.

Fin 2018, Sarwa a levé 1,3 million de dollars en capital d’amorçage auprès de plusieurs investisseurs dont le fonds libanais MEVP, portant à 1,5 million de dollars le capital de la start-up.

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