Entre l’explosion du 4 août, la chute des importations et les restrictions bancaires, le terminal de conteneurs du Port de Beyrouth risque la paralysie, prévient le PDG de l’entreprise qui le gère, BCTC.

«Si l'autorité du Port de Beyrouth ne se décide pas à nous rétribuer en vrais dollars, nous ne tiendrons pas», assure Ziad Kanaan.
«Si l'autorité du Port de Beyrouth ne se décide pas à nous rétribuer en vrais dollars, nous ne tiendrons pas», assure Ziad Kanaan.

Comment BCTC a-t-elle géré l’explosion du 4 août au Port de Beyrouth?

Au moment de l’explosion, 135 de nos employés se trouvaient au port, dont 25 en plein shift. Dans les premières heures, il a donc fallu les localiser, secourir les blessés et, hélas aussi, identifier les disparus. Cela n’a pas été facile : les ambulances ne parvenaient pas jusqu’au port au point d’obliger l’armée à évacuer des blessés par la mer. Nous nous sentions isolés : l’électricité était coupée et, assez vite, la nuit est tombée. Malgré tout, au petit jour, la majorité de nos employés avaient été localisés. Cinquante figuraient parmi les victimes. Une majorité étaient blessés, mais on déplorait aussi huit morts et deux portés disparus. Nos recherches pour les retrouver se sont poursuivies les jours suivants, et ce n’est que deux semaines plus tard que leurs corps ont été identifiés.

Tandis qu’une équipe se concentrait sur la recherche des disparus, le sout

A WEEKLY EDITION CURATED AND
PERSONALIZED BY OUR EDITORIAL TEAM

SIGN UP TO OUR NEWSLETTER IN ENGLISH

More Info See Sample