C’est la première fois qu’UBS nomme une femme à la tête de son bureau au Liban. Qu’est-ce qui a motivé cette décision ?
Cette nomination constitue une reconnaissance de mes qualifications professionnelles, de mon savoir-faire et de mon expérience dans la finance et la banque. Le fait que je sois de nationalité libanaise – ce qui est également une première à ce poste – avec la connaissance de la culture du pays et de ses institutions financières ainsi qu’un excellent réseau local a également contribué à ma nomination. Être la représentante d’un grand nom de la finance internationale exige beaucoup de rigueur et de professionnalisme pour mener à bien ma mission. Il s’agira notamment de conforter la présence d’UBS au Liban malgré tous les problèmes politiques et économiques que traverse le pays, et de renforcer l’image du groupe dans un environnement très concurrentiel.

Quelles sont les activités d’UBS au Liban ?
UBS est présente sur toutes les grandes places financières mondiales et emploie environ 60 000 collaborateurs à travers le monde. Elle a des bureaux dans plus de 50 pays. Celui de Beyrouth est ouvert depuis 1964 et propose une vaste gamme de services dont le suivi et l’analyse des développements du marché libanais. Notre bureau est également le point de contact naturel au Liban pour des clients potentiels s’intéressant aux services d’UBS. Ces derniers sont généralement des individus fortunés ou extrêmement fortunés qui recherchent des opportunités de placement diverses à travers les activités de banque d’investissement ou de gestion de fortune. Cela fait plus de 50 ans qu’UBS est présente au Liban.

Comment UBS a-t-elle pu s’adapter aux différentes crises politiques et financières traversées durant cette période ?
Beyrouth a été la première représentation d’UBS au Proche-Orient. La présence d’UBS durant les pires moments de la guerre civile montre la confiance que notre banque a toujours placée dans le marché libanais. Le groupe continuera donc à conserver son bureau de représentation à Beyrouth malgré la crise politique régionale. En ce qui concerne les crises financières internationales, elles ont au contraire permis à la banque de consolider ses actifs, d’augmenter ses capitaux et d’améliorer ses ratios de liquidité et de solvabilité, ce qui en fait aujourd’hui l’une des banques les plus solides au monde suivant les critères de Bâle III.