Situé à Minet el-Hosn à proximité de la baie du Saint-Georges, Beirut Terraces est le nouveau projet du groupe Benchmark. Entretien avec Bassim Halaby, son président-directeur général.

Comment se structure Beirut Terraces ?
Le projet compte un total de 25 étages avec 130 unités. L’originalité est qu’il n’y a aucun appartement identique à un autre. C’est pour cela que nous présentons le projet comme un village vertical avec des logements ou des villas distincts les uns des autres. Beirut Terraces dispose d’un lobby de sept mètres de hauteur, d’un spa et d’une salle de sport, d’un bassin de 2 000 m2 qui encercle l’entrée de l’immeuble.

Quelles sont les différentes tailles proposées ?
Le panel va de 250 à 1 050 m2 avec 3,4 mètres de hauteur nette sous plafond. Le projet compte 126 simplex, quatre duplex et deux penthouses. Chaque unité bénéficie de terrasses de 28 à 400 m2 qu’il sera impossible de fermer comme le stipule la loi au centre-ville.

Comment les appartements sont-ils répartis par étage ?
Beirut Terraces a modifié la règle qui veut que les petites surfaces soient aux niveaux inférieurs et les grandes dans les niveaux élevés. Ainsi, nous avons des 280 m2 au 18e étage et un 930 m2 au 1er étage. De plus, les unités sont autant orientées vers le littoral que vers le sud, soit le secteur de Wadi Abou Jmil.

Qui sont les architectes du projet ?
Une compétition entre trois architectes de renommée internationale a été organisée. Le projet du cabinet suisse Herzog et de Meuron nous a convaincus. Leur concept met en relief les balcons, les terrasses et la verdure avec des jardins suspendus. Beirut Terraces est leur premier immeuble au Moyen-Orient. Leur signature va donner une valeur ajoutée à notre projet qui commence à avoir une reconnaissance à l’échelle mondiale.

Quand avez-vous acquis la parcelle du projet ?
L’achat remonte au début 2008. Située en second rang du front de mer, la parcelle de 5 000 m2 occupe un îlot avec quatre façades. Nous sommes repartis de zéro par rapport au projet des anciens propriétaires émiriens qui ne nous convenait pas.

Quel est votre taux de vente ?
À ce jour, environ 30 % du projet a déjà été vendu. La demande pour les petites surfaces aux étages élevés a suivi. De plus, tous les duplex ont été vendus. Nous pensons à l’éventualité d’en proposer de nouveaux.

Le lancement officiel de votre projet le 15 juillet 2010 coïncide avec un ralentissement du marché. Le timing était-il le bon ?
Effectivement, le marché traverse une phase de stagnation. L’évolution des prix s’est apaisée. Les clients le savent et prennent plus de temps à se décider. Néanmoins, nos produits ne sont pas du déjà-vu. Beirut Terraces a une architecture, un emplacement et un concept qui le différencie de la concurrence.

Quels sont vos prix de vente ?
Notre grille commence à partir de 7 200 dollars le m2. Le maximum est de 12 500 dollars le m2 pour les penthouses. La valeur des balcons-terrasses représente uniquement 30 % de la valeur de l’intérieur.

Quel est le profil de vos clients ?
Nous avons 85 % de Libanais dont la majorité est issue du milieu des affaires. Ce sont des personnes qui résident au Liban mais qui voyagent beaucoup. Les acquéreurs étrangers sont originaires des pays du Golfe et d’Afrique du Nord.

Beirut Terraces a-t-il des espaces commerciaux ?
En fonction de la topographie de la parcelle, les boutiques sont uniquement situées sur le coin nord-est de la parcelle. Cela représente environ 1 400 m2 divisés en cinq emplacements. Le prix affiché varie de 12 000 à 15 000 dollars le m2.


Qui sont les propriétaires de Beirut Terraces ?
Le projet appartient majoritairement à des investisseurs libanais et à Benchmark qui demeure l’instigateur du projet : avec MedSecurities, nous avons mis en place le tour de table et nous sommes en charge de la promotion ainsi que la commercialisation du projet.

Quels sont les autres projets de Benchmark ?
Au cours de l’été 2011, nous allons terminer Wadi Hills, également au centre-ville de Beyrouth dont 85 % des appartements ont été vendus. À l’étranger, nous avons des développements à Rabat en Maroc, à Riyad en Arabie saoudite, au Yémen et au Nigeria. Au total, l’ensemble de nos projets représente une valeur d’environ 1,5 milliard de dollars.