Boutros Harb, ministre des Télécommunications
« Est-il logique que les gouvernements continuent à être à la traîne dans cette ère numérique ? (…) Est-il acceptable que la loi relative aux contrats électroniques, par exemple, soit toujours en attente de ratification alors que notre retard sur ce front a un impact immense sur l’activité économique ? »

Raëd Charafeddine, vice-gouverneur de la Banque du Liban
 « La réussite des start-up libanaises passe aussi par un écosystème entrepreneurial bien développé et le soutien des entrepreneurs par des incubateurs, des accélérateurs, des investisseurs, des mentors, ainsi que les institutions financières et éducatives. Le lancement de la circulaire 331 s’inscrit dans cet objectif. »

Imad Hoballah, président par intérim de l’Autorité de régulation des télécoms
« Pour bénéficier de la révolution des télécommunications, nous devons permettre un accès totalement libre à l’Internet et aux informations, et proposer des connexions très rapides à des prix très bas. Nous devrions même garantir, par une loi écrite, le droit de tout citoyen de se connecter à l’Internet à une vitesse minimale de 100 MB/s. »

Nima Adelkhani, fondateur de PITME, un programme d’immersion de start-up de la zone Mena dans la Silicon Valley
« J’ai assisté à près d’une centaine de pitchs de start-up dans la région ces dernières semaines et dans la très grande majorité des cas ils se contentent d’expliquer leur idée, sans montrer aucune passion dans ce qu’ils font, en concluant par : “Nous avons besoin de telle somme, s’il y a des investisseurs dans la salle, nous serons ravis de vous parler…” Plutôt que d’afficher son besoin désespéré d’investisseurs, il faut apprendre à raconter une histoire qui donne envie de vous soutenir. »

Chahé Yérévanian, PDG de Sayfco Holding, qui déclare superviser lui-même les réseaux sociaux de sa société
« Le marketing en ligne représente 70 % de notre budget publicitaire. Depuis que nous avons ouvert notre page Facebook, nous avons dépensé plus de trois millions de dollars en publicité sur cette plate-forme. Et cela a été payant : à ce jour, nous avons environ 3 200 000 “likes”, ce qui fait de nous la société immobilière la plus présente sur les réseaux sociaux à l’échelle mondiale et sept ventes sur dix se font sur Facebook. »