Ce taux de couverture établi par la dernière édition du Rapport sur les réseaux sociaux arabes de l’école d’administration Mohammad bin Rashid classe le pays du Cèdre au cinquième rang parmi les 22 pays arabes retenus, derrière le Qatar (60,9 %), les Émirats arabes unis (58 %), le Koweït (48,3 %) et la Jordanie (47,9 %), et bien au-dessus de la moyenne d’ensemble (21,5 %). Les utilisateurs libanais sont jeunes (60 % ont moins de 30 ans) et majoritairement des hommes (66 %) même si le Liban reste le pays le plus proche de la parité sexuelle dans une zone où le taux de féminisation moyen se situe à 31 % (contre 57 % dans le monde). L’anglais reste la langue la plus utilisée par les Libanais sur ce réseau (78 % des post), loin devant l’arabe (32 %) et le français (10 %). Comme dans l’ensemble de la zone arabe, LinkedIn reste le deuxième réseau social le plus utilisé au Liban. Avec un taux de pénétration de 7,8 % en mai 2014, il se classe au cinquième rang régional sur ce réseau à usage essentiellement professionnel, derrière les Émirats arabes unis, Qatar, Bahreïn et le Koweït, dont les taux respectifs varient entre 22,7 % et 10 %.
Avec un taux de pénétration sur Twitter s’élevant à 4,1 % en mars 2014, le Liban figure également dans le groupe de tête des utilisateurs arabes de Twitter, derrière le Koweït, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Qatar et Bahreïn dont les taux respectifs varient entre 4,5 % et 11,4 %. Comme sur Facebook, le Liban y connaît, avec le Maroc, le plus fort taux de féminisation de la région (48 % contre 37 % en moyenne) tout en restant loin des standards mondiaux en la matière (59 %). À noter que les Libanais postent un peu plus de messages que la moyenne – ils pèsent 4 % des tweets contre 3 % des utilisateurs de la région – et qu’ils le font majoritairement en anglais : seuls 18 % des messages postés par les Libanais sont en arabe contre 75 % en moyenne dans la zone retenue par l’étude.