Outre les facilités de financement offertes aux start-up libanaises, l’implémentation de la circulaire 331 de la Banque du Liban (BDL) a donné lieu à de multiples initiatives visant à soutenir le tissu entrepreneurial libanais. Dernière en date, la création de camps de formation intensive à l’entrepreneuriat (“bootcamps”) vient de trouver une première application avec le lancement, fin février, de Bootcamp par la Banque al-Mawarid et l’espace de travail collaboratif Alt City. « Il s’agit d’un programme triennal qui comble un vide en soutenant des projets entrepreneuriaux à un stade très peu avancé. Une première phase de préqualification, ouverte à tous et se déroulant toute l’année, permettra aux bénéficiaires de se familiariser avec les grands principes de l’entrepreneuriat technologique. Une deuxième phase leur permettra ensuite de suivre des formations spécifiques pour bâtir leur projet durant cinq jours à deux semaines. Les projets les plus prometteurs seront ensuite sélectionnés pour participer à une phase ultérieure de 2-3 mois qui s’apparente à une version allégée d’un programme d’accélération », précise David Mounir Nabti, le président d’Alt City qui assure la gestion du programme. Contrairement à ces derniers, le programme n’investit pas directement dans les start-up, mais celles qui participent à la dernière phase devront néanmoins lui céder une part minime (3-5 %) de leur capital. Conformément à la volonté de la BDL, les fonds investis (au montant non communiqué) par al-Mawarid dans le programme bénéficieront d’une subvention intégrale de sa part.