Il y a six ans, Samer el-Gharib décide d’arrêter de fumer. Il essaye l’abstention, les patchs, les chewing-gums à la nicotine et même l’acupuncture sur les oreilles, mais rien n’y fait. Il invente alors sa propre solution : Slighter, un briquet intelligent qui enregistre les habitudes du fumeur et les transmet à une application Smartphone qui se charge ensuite d’élaborer une stratégie personnalisée pour lâcher la cigarette. « Avec Slighter, ce sont les propres habitudes du fumeur qui vont l’aider à arrêter », dit le fondateur et PDG de la marque.
Mais voilà, Samer el-Gharib est comédien. Créer des objets connectés n’est pas vraiment sa spécialité. Il fait breveter l’idée auprès de l’organisme américain USPTO et s’entoure de trois compères : Mohammad Yateen, ingénieur en électronique, Samer Abi Chaker, médecin spécialisé en santé publique, et John Feghali, qui devient vite le directeur technique du projet. Un premier prototype, financé sur fonds propres, voit le jour en 2013. L’équipe élabore alors un business plan et cherche des investisseurs pour assurer un capital d’amorçage.
En 2015, c’est chose faite avec Berytech, qui octroie 900 000 dollars à Slighter. « Cet argent nous permet de lancer une phase de tests avec 200 fumeurs », explique Samer el-Gharib. Les tests débuteront fin mars au Liban, en Angleterre, en France et aux États-Unis pour une période d’environ trois mois. Au terme de la période d’essai, toutes les données seront étudiées par les équipes de Slighter en partenariat avec l’Université de Cambridge et de University College London. « Nous allons perfectionner notre algorithme et le design du produit pour l’adapter au marché », ajoute Samer el-Gharib.
Le fondateur espère ensuite lever 15 millions de dollars supplémentaires pour lancer la production et le marketing de Slighter. L’objectif est de mettre sur le marché un premier lot de 5 000 à 10 000 pièces à la fin de l’année. Les briquets, produits en Chine pour limiter les coûts, seront vendus entre 100 et 150 dollars pièce et seront lancés au Royaume-Uni et au Liban, puis en Europe et aux États-Unis. La distribution se fera principalement en ligne, mais l’équipe de Slighter pense aussi à placer son produit dans des pharmacies, parapharmacies et magasins d’objets électroniques.
« Selon les études que nous avons consultées, il y a 140 millions de fumeurs en Europe. Au Liban, ils sont au moins le tiers de la population », explique Samir el-Gharib qui mise avant tout sur le fait que « partout dans le monde, 70 % des fumeurs déclarent vouloir arrêter, notre cible de clientèle est donc très large ».
Deux autres briquets intelligents destinés à arrêter de fumer existent en précommande sur Internet, un Américain et un Français, mais ceux-ci ne proposent pas le même algorithme que Slighter. Une compétition « saine », selon Samer el-Gharib qui, sans vouloir donner trop de détails, se dit confiant dans l’avantage comparatif de sa formule. Le jeune homme n’a toujours pas arrêté de fumer. « J’attends mon briquet ! » dit-il.
Mais voilà, Samer el-Gharib est comédien. Créer des objets connectés n’est pas vraiment sa spécialité. Il fait breveter l’idée auprès de l’organisme américain USPTO et s’entoure de trois compères : Mohammad Yateen, ingénieur en électronique, Samer Abi Chaker, médecin spécialisé en santé publique, et John Feghali, qui devient vite le directeur technique du projet. Un premier prototype, financé sur fonds propres, voit le jour en 2013. L’équipe élabore alors un business plan et cherche des investisseurs pour assurer un capital d’amorçage.
En 2015, c’est chose faite avec Berytech, qui octroie 900 000 dollars à Slighter. « Cet argent nous permet de lancer une phase de tests avec 200 fumeurs », explique Samer el-Gharib. Les tests débuteront fin mars au Liban, en Angleterre, en France et aux États-Unis pour une période d’environ trois mois. Au terme de la période d’essai, toutes les données seront étudiées par les équipes de Slighter en partenariat avec l’Université de Cambridge et de University College London. « Nous allons perfectionner notre algorithme et le design du produit pour l’adapter au marché », ajoute Samer el-Gharib.
Le fondateur espère ensuite lever 15 millions de dollars supplémentaires pour lancer la production et le marketing de Slighter. L’objectif est de mettre sur le marché un premier lot de 5 000 à 10 000 pièces à la fin de l’année. Les briquets, produits en Chine pour limiter les coûts, seront vendus entre 100 et 150 dollars pièce et seront lancés au Royaume-Uni et au Liban, puis en Europe et aux États-Unis. La distribution se fera principalement en ligne, mais l’équipe de Slighter pense aussi à placer son produit dans des pharmacies, parapharmacies et magasins d’objets électroniques.
« Selon les études que nous avons consultées, il y a 140 millions de fumeurs en Europe. Au Liban, ils sont au moins le tiers de la population », explique Samir el-Gharib qui mise avant tout sur le fait que « partout dans le monde, 70 % des fumeurs déclarent vouloir arrêter, notre cible de clientèle est donc très large ».
Deux autres briquets intelligents destinés à arrêter de fumer existent en précommande sur Internet, un Américain et un Français, mais ceux-ci ne proposent pas le même algorithme que Slighter. Une compétition « saine », selon Samer el-Gharib qui, sans vouloir donner trop de détails, se dit confiant dans l’avantage comparatif de sa formule. Le jeune homme n’a toujours pas arrêté de fumer. « J’attends mon briquet ! » dit-il.