Lancé fin décembre, Shoppidia.com entend devenir la plate-forme multiboutiques du Liban. Son fondateur Gilbert Chammas a réuni une dizaine d’investisseurs et quelque deux millions de dollars. Pour l’heure, la seule e-boutique ouverte est la leur : Bacchus, le premier caviste “pure player” du Liban, qui propose 600 références de vins et de spiritueux, pour des prix allant de 7 à 3 000 dollars. Les amateurs de vins se rappellent sans doute du magasin éponyme, fondé par Lucien Chammas au centre-ville de Beyrouth (et auparavant à Zouk), fermé il y a un peu plus d’un an. Persuadé que « les vins importés sont trop chers », Gilbert Chammas a racheté le fonds de son frère et migré sur Internet. « La consommation d’alcool stagne du fait de prix excessifs. En commerce, un champagne sera vendu 60 dollars ; chez moi autour de 30 dollars. » L’explication ? Un modèle économique différent. « Pour amortir mon magasin du centre-ville, j’avais besoin de vendre un minimum de 200 000 dollars par an. Après seulement on pouvait parler de ma propre marge… », se remémore Lucien Chammas. Deux mois après son lancement, Bacchus online est un succès : 400 comptes ouverts ; 3 à 15 livraisons par jour.
« 60 % de ma clientèle achète des vins de 50 dollars et plus. ». La livraison est gratuite (dans les 24 heures) ; le paiement s’effectuant à la livraison, faute d’avoir pu mettre en place d’un paiement en ligne. « Les banques réclament 3 % de commissions. Pour nous, c’est juste impossible. » Car son secret tient à peu : marger faiblement,
10 % tout au plus, pour attirer des visiteurs vers Shoppidia et les autres e-boutiques en gestation – un traiteur de renom devrait ainsi signer prochainement. Pour l’heure, Chammas n’envisage pas de tirer des revenus de droits versés pour l’hébergement. « Nous pouvons même leur construire leur site gratuitement. » Il souhaite en revanche gonfler le trafic de sa boutique grâce à celui des autres (ou inversement) et ainsi créer un effet de masse bénéfique à l’ensemble.
« 60 % de ma clientèle achète des vins de 50 dollars et plus. ». La livraison est gratuite (dans les 24 heures) ; le paiement s’effectuant à la livraison, faute d’avoir pu mettre en place d’un paiement en ligne. « Les banques réclament 3 % de commissions. Pour nous, c’est juste impossible. » Car son secret tient à peu : marger faiblement,
10 % tout au plus, pour attirer des visiteurs vers Shoppidia et les autres e-boutiques en gestation – un traiteur de renom devrait ainsi signer prochainement. Pour l’heure, Chammas n’envisage pas de tirer des revenus de droits versés pour l’hébergement. « Nous pouvons même leur construire leur site gratuitement. » Il souhaite en revanche gonfler le trafic de sa boutique grâce à celui des autres (ou inversement) et ainsi créer un effet de masse bénéfique à l’ensemble.


