Aussi tentant qu’ils puissent paraître, algorithmes, applications mobiles, modes de paiements dématérialisés ou encore services bancaires en ligne ne sont pas adaptés à tous les secteurs. Rapid, une entreprise familiale de coursiers basée à Beyrouth, qui compte plus de 3 000 clients dont de grandes entreprises comme L’Oréal, la SGBL ou le Charcutier Aoun, fait aujourd’hui face à ce dilemme du numérique.
Pour des tarifs allant de 5 à 60 dollars la course, Rapid propose à ses clients de transporter dans les 24 heures des chargements allant d’un chèque bancaire à des caisses de marchandises. Rapid, qui a débuté avec deux voitures et une moto, a jusqu’à présent concentré sa stratégie de développement et le réinvestissement de ses bénéfices, dans l’élargissement de sa flotte jusqu’à atteindre 25 motos et 89 voitures.
Quand Rawad Haush rejoint l’entreprise de son père en 2014, comme directeur du développement, il est conscient de la nécessité de s’adapter aux nouvelles tendances numériques. Il se pose alors les questions habituelles : faut-il lancer une application mobile ? Faut-il être davantage présent sur les réseaux sociaux ?
« Les réseaux sociaux sont indéniablement importants. Les Libanais y sont très présents et c’est une façon assez peu coûteuse de se faire connaître », répond-il. Pour le reste, le directeur développement, bien conscient des problèmes d’infrastructures du pays, reste plus prudent. Il optimise le site Internet de l’entreprise, permet aux clients de commander en ligne, mais n’investit pas pour autant dans une application mobile et ne supprime pas l’assistance téléphonique. « Je ne pense pas qu’au Liban, le marché de la livraison soit mûr pour passer à des services 100 % numériques. Dans notre métier il y a toujours besoin d’un coup de fil pour s’assurer des adresses, la géolocalisation ne fait pas tout », dit il, citant en exemple l’échec partiel des services de livraison de nourriture en ligne.
« En revanche, nous avons une carte à jouer en complément des activités de e-commerce. Les boutiques en ligne représentent une vraie tendance au Liban, mais ces start-up ont souvent des difficultés à livrer leurs marchandises, elles font donc de plus en plus souvent appel à nos services. C’est un potentiel de croissance très important. »
Pour des tarifs allant de 5 à 60 dollars la course, Rapid propose à ses clients de transporter dans les 24 heures des chargements allant d’un chèque bancaire à des caisses de marchandises. Rapid, qui a débuté avec deux voitures et une moto, a jusqu’à présent concentré sa stratégie de développement et le réinvestissement de ses bénéfices, dans l’élargissement de sa flotte jusqu’à atteindre 25 motos et 89 voitures.
Quand Rawad Haush rejoint l’entreprise de son père en 2014, comme directeur du développement, il est conscient de la nécessité de s’adapter aux nouvelles tendances numériques. Il se pose alors les questions habituelles : faut-il lancer une application mobile ? Faut-il être davantage présent sur les réseaux sociaux ?
« Les réseaux sociaux sont indéniablement importants. Les Libanais y sont très présents et c’est une façon assez peu coûteuse de se faire connaître », répond-il. Pour le reste, le directeur développement, bien conscient des problèmes d’infrastructures du pays, reste plus prudent. Il optimise le site Internet de l’entreprise, permet aux clients de commander en ligne, mais n’investit pas pour autant dans une application mobile et ne supprime pas l’assistance téléphonique. « Je ne pense pas qu’au Liban, le marché de la livraison soit mûr pour passer à des services 100 % numériques. Dans notre métier il y a toujours besoin d’un coup de fil pour s’assurer des adresses, la géolocalisation ne fait pas tout », dit il, citant en exemple l’échec partiel des services de livraison de nourriture en ligne.
« En revanche, nous avons une carte à jouer en complément des activités de e-commerce. Les boutiques en ligne représentent une vraie tendance au Liban, mais ces start-up ont souvent des difficultés à livrer leurs marchandises, elles font donc de plus en plus souvent appel à nos services. C’est un potentiel de croissance très important. »


