La start-up Seez vient de clôturer son premier tour de levée de capital d’amorçage avec 1,8 million de dollars répartis entre les fonds Wamda, BY Ventures, Phoenician Fund et quelques angel investors. Fondée à Dubaï par Andrew et Tarek Kabrit, Seez est une application qui permet de trouver la voiture de ses rêves et de l’acheter au meilleur prix en un clic. Grâce à un algorithme de reconnaissance d’images, l’utilisateur est invité à prendre en photo une voiture – de préférence une vue de l’arrière – qui lui plaît dans la rue. À partir de là, l’application reconnaît le modèle ainsi que les spécificités de la voiture, et vous propose des offres d’achat de ce même véhicule à proximité. Pour ce faire, Seez s’appuie sur un réseau de 450 concessionnaires automobiles partenaires mais aussi de revendeurs particuliers. Au total, plus de 15 000 véhicules sont actuellement disponibles à la vente.
Né au Danemark, de parents libanais, Andrew Kabrit est en dernière année à l’université lorsqu’il a eu l’idée de lancer une application pouvant faciliter l’achat de voitures. À partir de cette idée, il monte une petite équipe avec trois développeurs spécialisés dans la reconnaissance d’image. Ensemble ils créent une première version de Seez lancée sur le marché émirien en 2015. Rapidement, des opportunités se font sentir et l’équipe s’envole rejoindre l’oncle d’Andrew, Tarek Kabrit, à Dubaï. C’est là qu’elle confirme son premier marché cible. « Les Émirats arabes unis, et plus particulièrement Dubaï, sont un marché très intéressant pour nous, car c’est un petit territoire où les gens ont un pouvoir d’achat élevé et changent de voiture en moyenne tous les deux ans. C’est donc un très bon laboratoire pour tester notre produit et acquérir une première base de données », explique l’entrepreneur, qui explique par ailleurs souhaiter se développer dans toute la région du Golfe, puis vers le Liban et l’Europe.
Les origines libanaises d’Andrew Kabrit et de son oncle ont largement pesé dans la balance pour la première levée de fonds, et comme l’exige la circulaire 331 de la Banque centrale, il a ouvert un bureau de direction à Beyrouth. « Même si nous ne travaillons pas encore au Liban, l’implantation à Beyrouth représente une valeur ajoutée pour nous, car nous avons accès à d’excellents développeurs. En fait, au lieu de recruter des Libanais expatriés à Dubaï, nous les recrutons ici et cela permet de soutenir en même temps l’économie libanaise », explique Kabrit. Grâce aux 1,8 million de dollars collectés, l’équipe de Seez souhaite créer de nouvelles fonctionnalités et développer son modèle économique. Car pour l’instant, l’application est totalement gratuite et ne génère aucun revenu. « L’idée était avant tout d’avoir un concept qui fait ses preuves et une base de données solide. Ensuite nous dévoilerons notre stratégie de monétisation », explique Andrew Kabrit.
Hormis les traditionnels recours à la publicité qui n’enchantent pas les fondateurs de Seez, l’une des pistes envisagées par la start-up est un service payant de “négociation” qui propose une médiation entre l’acheteur et le vendeur via un chatbot. Dans un futur plus lointain, Seez pourrait aussi proposer d’effectuer des transactions en ligne. À terme, la technologie de reconnaissance d’images développée par Seez pourrait servir à la commercialisation d’autres véhicules, voire de tous types de produits. « Il suffit d’avoir assez de données disponibles et tout est possible. »
Né au Danemark, de parents libanais, Andrew Kabrit est en dernière année à l’université lorsqu’il a eu l’idée de lancer une application pouvant faciliter l’achat de voitures. À partir de cette idée, il monte une petite équipe avec trois développeurs spécialisés dans la reconnaissance d’image. Ensemble ils créent une première version de Seez lancée sur le marché émirien en 2015. Rapidement, des opportunités se font sentir et l’équipe s’envole rejoindre l’oncle d’Andrew, Tarek Kabrit, à Dubaï. C’est là qu’elle confirme son premier marché cible. « Les Émirats arabes unis, et plus particulièrement Dubaï, sont un marché très intéressant pour nous, car c’est un petit territoire où les gens ont un pouvoir d’achat élevé et changent de voiture en moyenne tous les deux ans. C’est donc un très bon laboratoire pour tester notre produit et acquérir une première base de données », explique l’entrepreneur, qui explique par ailleurs souhaiter se développer dans toute la région du Golfe, puis vers le Liban et l’Europe.
Les origines libanaises d’Andrew Kabrit et de son oncle ont largement pesé dans la balance pour la première levée de fonds, et comme l’exige la circulaire 331 de la Banque centrale, il a ouvert un bureau de direction à Beyrouth. « Même si nous ne travaillons pas encore au Liban, l’implantation à Beyrouth représente une valeur ajoutée pour nous, car nous avons accès à d’excellents développeurs. En fait, au lieu de recruter des Libanais expatriés à Dubaï, nous les recrutons ici et cela permet de soutenir en même temps l’économie libanaise », explique Kabrit. Grâce aux 1,8 million de dollars collectés, l’équipe de Seez souhaite créer de nouvelles fonctionnalités et développer son modèle économique. Car pour l’instant, l’application est totalement gratuite et ne génère aucun revenu. « L’idée était avant tout d’avoir un concept qui fait ses preuves et une base de données solide. Ensuite nous dévoilerons notre stratégie de monétisation », explique Andrew Kabrit.
Hormis les traditionnels recours à la publicité qui n’enchantent pas les fondateurs de Seez, l’une des pistes envisagées par la start-up est un service payant de “négociation” qui propose une médiation entre l’acheteur et le vendeur via un chatbot. Dans un futur plus lointain, Seez pourrait aussi proposer d’effectuer des transactions en ligne. À terme, la technologie de reconnaissance d’images développée par Seez pourrait servir à la commercialisation d’autres véhicules, voire de tous types de produits. « Il suffit d’avoir assez de données disponibles et tout est possible. »