La situation libanaise est frappante car, en 2004, 14 ans après la fin de la guerre, l’économie n’a toujours pas retrouvé son niveau de productivité de 1974.
En 2004, la productivité moyenne par actif, mesurée en livres constantes, n'atteint que 69 % de son niveau de 1970, même si elle s'est modestement améliorée entre 1997 et 2004 (près de 38 % en tout, soit 4,7 % par an en moyenne).
La lecture des performances par branche d’activité révèle que le recul le plus accentué se situe dans le domaine du commerce. Il faut sans doute y voir la conséquence d'un afflux très important d'actifs vers les services commerciaux avec des résultats inférieurs à leurs espérances. C'est ce que semble confirmer la baisse dramatique des effectifs dans cette branche entre 1997 et 2004 (-80 000, soit 25 %).
Les résultats de la branche “énergie et eau” ne sont pas significatifs, car les prix y sont administrés. Les écarts dans les services, l'agriculture et, dans une certaine mesure, la construction et l'industrie sont limités.


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