L'impôt est un prélèvement pécuniaire, obligatoire et définitif, opéré par l'État (pouvoir central ou pouvoirs locaux), pour financer les charges publiques en général, sans contrepartie spécifique. Il se distingue donc des autres formes de versement qui seraient temporaires (emprunts, dépôts de garantie, versements de capitalisation, etc.) ou qui seraient attachées à une prestation définie (cotisations d'assurance maladie, services administratifs, redevances scolaires, etc.) ou dont l'accès serait facultatif et marchand (services publics). Les revenus de l'État ne s'arrêtent pas aux revenus fiscaux que produisent les impôts, puisqu'ils comprennent en plus des cas cités, le produit des propriétés de l'État. La limite entre l'impôt et les autres formes de prélèvements obligatoires n’est pas toujours nette et fait l'objet de débats, notamment pour les versements qui, tout en étant attachés à une prestation définie, ont un caractère obligatoire (les contributions à finalités sociales notamment) ou encore pour les services publics marchands vendus dans le cadre d'un monopole avec des surprimes (téléphonie mobile, par exemple).